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LES GISEMENTS DE CHARBON DU SPITSBERG
LES GISEMENTS DE CHARBON DU SPITSBERG
a) Couches à Ginkgo ; b) Couches à Elatides ; c) Couches d'eau douce à Lioplax polaris (Lundgr.); 3° Schistes à dentales. Des couches de charbon de quelques décimètres ont été signalées sur la rive Sud de Van Keulen Bay, dans les grès du jurassique moyen (Pl. III). Les couches à Elatides n'ont pas encore été observées à Bell-Sund; mais elles sont bien développées au cap Fâstningen, où les grès jurassiques très redressés forment un véritable bastion (Pl. IV). Entre ce contrefort et les couches à Elatides apparaît, un petit horizon de charbon. Le même niveau a été retrouvé par de Geer, en 1882, sur la rive Est d'Advent Bay.
qu'une série de schistes marins s'intercale entre les deux (*). Les couches à Elatides ont été revues avec les mômes caractères à Keilhau Bay, à l'extrême sud de la côte orientale (Pl. III). L'âge exact de ces dépôts n'est pas encore déterminé, mais vraisemblablement les schistes à Aucella sont contemporains de la régression oxfordienne; les grès, avec leurs couches de charbon et leurs mollusques d'eau douce, indiquent une régression et le retour d'une mer peu profonde aurait déposé les schistes à dentales qui sont certainement en partie néocomiens, peut-être même plus jeunes (**).
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Fui. 9. _ Profil de la côte du cap Boheman (d'après Nathorst).
Enfin on connaît dans les assises jurassiques du cap Boheman une couche de charbon surmontée par une alternance de grès et dé schistes. Ces couches plongent vers t'Est sous les grès qui constituent la partie orientale de la presqu'île et au milieu desquels M. de Geer aremarqué des Elatides curvi/olia dans une intercalation de schistes charbonneux. Vers l'Ouest, elles s'enfoncent encore sous un grès où Nathorst a trouvé en 1898 cette même espèce végétale. L'horizon charbonneux est donc indubitablement situé au mur des couches à Elatides. On u'a pas encore observé la superposition directe des grès à Elatides aux couches à Ginkgo, mais il est probable qu'ils sont postérieurs, et il est môme possible
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Diabases. — Les seules roches éruptives que l'on rencontre dans les sédiments paléozoïques et mésozoïques sont les diabases qui traversent toutes les formations antérieures au tertiaire. .Elles se présentent soit en filons, soit en couches, ces dernières étant particulièrement abondantes dans le trias de l'Isfjord et sur les rivages de la côte Est. Backlund, qui aie mieux étudié ces roches, admet que les éruptions ont été localisées aux points d'intersections des lignes de fracture . (*) M. Hoel a récemment trouvé (1911), dans le Siljestrôm Ridge au sud de Green Bay des spécimens de Ginkgo dans des couches situées au-dessus d'assises à Elatides. La question n'est donc pas élucidée, et M. de Geer considère que les deux, espèces se trouvent dans plusieurs niveaux du grès jurassique supérieur dont le dépôt a du être assez rapide. (**) Des fossiles néocomiens indubitables ont été trouvés en 1910, au cours de l'excursion du Congrès géologique international, dans les couches qui viennent au-dessus des assises gréseuses à Êlatides et à Gingko. Cet escarpement est indiqué sur la carte dans le territoire jurassique situé à l'ouest de Green Bay et entre Advent Bay et Sassen Bay. On doit donc regarder comme crétacées toutes les formations comprises entre cette ligne et les affleurements du tertiaire.