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LES EXPÉRIENCES DE COMMENTRY
lets) ; il faut, d'après les expériences relatives à la distribution des pressions sur les plaques, majorer z dans une proportion mal connue, 10 à 25 p. 100 suivant les auteurs ; enfin, les mesures de z furent effectuées avec de l'air non poussiéreux et l'on ignore dans quelle mesure le le poids de la poussière soulevée doit entrer en compte dans le calcul de S ; on n'est d'ailleurs pas très bien fixé sur les 'poids de poussières soulevés par le courant. Il faudrait enfin, pour être précis, tenir compte de la pression et de réchauffement adiabatique. Quoi qu'il en soit, comme on recherche plutôt l'ordre de grandeur de la vitesse que des mesures précises, on a arbitré à 20 p. 100 la majoration à appliquer au centre de la plaque et à environ 200 grammes le poids de poussière à compter dans le poids du mètre cube d'air ; on aboutit alors à une formule très simple, qui a été utilisée pour l'interprétation des essais de Commentry, toutes les fois que la pression fut faible : la différence de pression, évaluée en grammes par centimètre carré, est le centième du carré de la vitesse, exprimée en mètres par seconde (*). Des essais spéciaux sont projetés dans la galerie de Liévin, pour la meilleure détermination de ces formules de résistance, appliquées à l'air poussiéreux.
COMPTE RENDU DES ESSAIS.
Programme général. — On s'est proposé le programme suivant, qui a été préalablement approuvé par la Commission du Grisou : (*) La correction de compression adiabatique s'obtient en multipliant la vitesse donnée par la formule ci-dessus, par la puissance — — de la pression absolue, exprimée en atmosphères. Le coefficient de correction, pour une compression de t kilogramme par centimètre carré par exemple, est 0,78.
SUR LES INFLAMMATIONS DE POUSSIERES
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{, — Voir l'influence de la grandeur et de la forme de la section sur l'aptitude à la production et à la propagation des coups de poussières. II. — Voir comment se comportent les moyens d'arrêt des explosions, en présence des explosions peu violentes : 1° à une plus grande distance du point initial qu'à Liévin ; 2° dans une galerie tortueuse. III. — Voir comment se comportent les moyens d'arrêt des explosions, en présence d'explosions violentes : 1° à une plus grande distance du point initial qu'à Liévin ; 2° dans une galerie tortueuse. Comme moyens d'arrêt, essayer : 1° Les zones arrosées ou schistifiées ; 2° les arrêts-bar- . rages d'eau et de cendres, tels qu'ils sont décrits par la circulaire ministérielle du 15 avril 1911 ; 3° des arrêtsbarrages renforcés ou améliorés. Ce programme a été presque entièrement réalisé. Réglage de l'explosion initiale. — Six essais préliminaires, exécutés du 26 novembre au 9 décembre 1912, ont eu pour objet le réglage de l'explosion initiale. On a cherché à réaliser une explosion initiale de même violence que celle qui a servi à définir ce que nous avons appelé la '( limite II » dans notre Note sur le classement des gisements de poussières (*). Le canon était à Liévin, au fond du cul-de-sac de la galerie rectiligne, l'axe horizontal à 40 centimètres au-dessus du radier ; on y faisait détoner sans bourrage 240 grammes de dynamite gomme; des poussières très inflammables, formées par du charbon de Liévin à 30 p. 100 de matières volatiles, très fines et non mêlées de cendres, étaient uniformément déposées sur les 10 premiers mètres du radier, à la dose de 450 grammes par mètre cube de galerie ; au delà, se (*) Publication du Comité Central des Houillères de France.