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LES EXPÉRIENCES DE COMMENTRY
bas de la descenderie, doit bien se .faire sentir dans le cas présent ; le maximum de vitesse n'a pas été atteint, en effet, au passage des premières ondes directes; l'appareil à volets, placé au même point,' marque les étapes de l'accroissement de vitesse; 20 et 40 mètres par seconde au bout de 19 et 97 centièmes de seconde après le début de l'explosion ; or, les premières ondes rétrogrades revenant du coude situé au pied de la descenderie atteignent le point d'enregistrement une demi-seconde après l'instant initial ; ces premières ondes et celles qui les suivent, assez vives dans le cas présent, ont pour effet de réduire sensiblement la vitesse de l'air en augmentant sa pression. N'ayant, avec l'essai 11, obtenu la propagation jusqu'au bout du gisement de poussières que d'un seul côté, on double, pour l'essai 12, la quantité de poussières déposées, qui atteint ainsi 900 grammes par mètre cube sur 100 mètres de part et d'autre de la région initiale ; le mélange est toujours préparé à la teneur en cendres de 40 p. 100. Cette fois, on obtient franche propagation des deux côtés. Les hasards qui interviennent dans les phénomènes initiaux et que l'on ne peut, malgré les plus grands soins, complètement éliminer, ont réalisé une inflammation un peu plus vive que pour les essais antérieurs; la flamme ne met que 24 et 26 centièmes de seconde pour parcourir 16 mètres à partir du canon. La flamme dépasse de beaucoup les limites du gisement de poussières et les fragments de coton sont brûlés jusqu'à 190 mètres de part et d'autre du canon ; du boisage brûle à 160 mètres du côté O ; voici les temps observés au chronographe :
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SUR LES INFLAMMATIONS DE POUSSIERES
c rrÉ i V Distances du canon en mètres. . . .
45
c
"1 116 !63 16
0
16
0
26 104 14?
Instants de passage en centièmes
n
47
>TÉ
3
73 115 16'!
<*) 24 113 (*) 190 '268
(*) Défaut de transmission du signal.
Les pressions sont plus fortes que pour les essais antérieurs ; la plus haute pression maximum est toujours au centre de l'explosion ; elle atteint 0 te ,970. Il y a, comme dans tous les essais similaires, décroissance progressive des deux côtés {fig. 1). En particulier, à 60 mètres du cul-de-sac, côté A, où se trouvent les indicateurs de vitesse d'air, la pression atteint un maximum de 0 te ,800 environ ; l'indicateur à écran signale une vitesse d'air d'au moins 72 mètres par seconde ; la théorie donnerait 140 mètres, abstraction faite des ondes rétrogrades. L'appareil à volets, placé à la même cote, donne la loi suivante pour la croissance de la vitesse : Vitesse de l'air en mètres par seconde, à 66 mètres 20
40
65
95
19
20
37
72
Instants comptés, en centièmes de seconde, à par-
Les vitesses d'air atteintes dépassent de beaucoup celles que l'on observe dans les tempêtes (30 à 40 mètres); aussi les effets dynamiques commencent-ils à être sensibles ; aux orifices on a constaté de fortes poussées avec, un bruit sourd et projection de petites pierres et de fragments argileux venant se coller sur la porte du treuil A, que ne protégeait pas encore, à cet essai, un barrage en sacs de scories ; une planche est projetée au sommet du merlon. Dans la galerie, on remarque qu'à 250 mètres