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LES
EXPÉRIENCES
DE
COMMENTRY
schistification sur une bonne partie de la zone de 200 mètres, et créant en outre des parties mouillées en deçà de la zone, vers les cotes 600, 660 à 680, 710 ; comme pour toutes questions relatives à l'arrosage des voies de mine, il est difficile de donner la mesure du degré d'humidité créé par ces venues d'eau ; il n'y avait pas d'eau sur les parois ; il restait, sur le sol, un côté sec ou seulement un peu humide; mais, aux trois points indiqués, sur 2 ou 3 mètres ou davantage, il y avait de l'eau visible sur le sol, ou tout au moins de la boue. Du côté A, au contraire, il n'y avait pas de venue d'eau importante. L'explosion s'est traduite au jour, du côté A par une poussée brusque plus forte que celles que l'on avait constatées au cours des précédents essais ; nuage poussiéreux gris sombre, sortant avec grande vitesse de l'orifice; projections nombreuses de débris de planches, qui proviennent des arrêts-barrages et qui s'accumulent contre le merlon ou les sacs obstruant le treuil ou rebondissent au sommet du merlon ; aucune apparition de flamme ; la forte poussée de l'explosion est immédiatement suivie d'une rentrée d'air; puis apparaissent les fumées, gris clair d'abord, puis noires et abondantes. Du côté O, poussée peu violente, analogue à celles constatées à l'occasion des essais antérieurs. Les enregistrements témoignent que l'explosion initiale a eu les mêmes caractéristiques que dans les essais précédents, 16 mètres étant parcourus par la flamme en 26 et 29 centièmes de seconde. Le gisement de poussières placé au delà a propagé la flamme comme le faisait prévoir l'essai 12, mais la vitesse s'est montrée plus grande, . même sur les 100 premiers mètres où toutes les conditions étaient cependant, en principe, les mêmes. Voici les instants de passage :
SUR LES
Instants de passage
INFLAMMATIONS
en centièmes de seconde .
DE
POUSSIÈRES
279
451
435
372
325
260
0
IG
79
m
191
0
29
101
m
154
Il y a un détonateur commandant un commutateur de rétablissement de courant à 187, au seuil de l'arrêtbarrage; le détonateur saute (ses débris sont retrouvés après l'essai) et le commutateur joue ; mais le fil de transmission a déjà été coupé ailleurs par arrachement, en sorte que l'instant de passage n'est pas enregistré. Les détonateurs placés à 130, à mi-distance entre les deux arrêts-barrages, et à 92 au seuil du second sont intacts. Des fragments de coton-poudre ont été placés tous les 20 mètres, de l'orifice A a la cote 200; le coton de 200 n'est pas complètement brûlé ; il est roussi et les menus filaments extérieurs ont disparu ; celui de 180 est franchement mouillé par un suintement d'eau et paraît intact; il est à mi-longueur d'arrêt-barrage, fixé, comme les autres, sur la face d'un chapeau de cadre que ne frappe pas le courant direct de l'explosion; on a omis d'observer s'il était roussi ; le coton de 160 est intact et sec; tous ceux placés plus près de l'orifice sont demeurés non brûlés : il résulte de ces constatations que la flamme a été presque immédiatement éteinte parl'arrèt-barrage de 180; en tout cas, elle n'est pas parvenue à 130, à mi-distance des arrêts-barrages. Ducôté O on n'a que deux indications chronographiques ; après avoir parcouru les 16 premiers mètres en 29 centièmes de seconde, la flamme parvient, 123 centièmes après l'instant initial, à la cote 525, soit à 86 mètres du canon ; à 620 mètres de l'orifice A, un détonateur saute, mais le rétablissement de courant ne s'inscrit pas au chronographe, par suite d'une rupture de ligne ; à la cote 720, on enre-