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LES
EXPÉRIENCES
DE
SUR LES
COMMENTRY
plus inflammable ou en galerie à parois irrégulières ; mais
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INFLAMMATIONS DE POUSSIÈRES
à arrêter l'explosion, alors même que l'on aurait porté la
il y a aussi détente en arrière de la flamme, toutes les
teneur en cendres à 70 ou 75 p. 100, c'est-à-dire au
fois que celle-ci a franchi ou a laissé de côté
quelque
maximum que l'on
ride de
conditions habituelles de la pratique. Mais la galerie de
espace,
branchement, galerie, puits, chantier,
puisse
espérer
maintenir dans les
vieux travaux, où la combustion ne s'est pas continuée
Commentry, vers ce point, avait un tracé sinueux, com-
ou bien s'est continuée avec une moindre vitesse.
portant, à 450 mètres du point initial, 3 coudes succes-
On n'est pas toujours en état de discerner si tel bran-
sifs à angle
droit ;
intentionnellement,
cette
région
chement sera épargné et deviendra une cause de détente
n'avait pas été neutralisée ; le gisement de poussières y
en arrière quand la flamme le dépassera ; on peut le sup-
était aussi favorable à la propagation que sur les 250 pre-
poser si sa section est faible, mais alors l'effet de détente
miers mètres ; or on a constaté que la violence de l'explo-
sera moins accentué, ou si le gisement de poussières est
sion s'était progressivement atténuée sur le parcours si-
peu inflammable, ou
un angle
nueux et que la flamme s'était éteinte au premier des trois
obtus avec la direction d'arrivée des chasses d'air ; mais
coudes ; les sinuosités et les résistances offertes par les
ce ne peuvent être en général que des présomptions. On
coudes à l'écoulement des violentes chasses d'air, avant-
peut au contraire distinguer avec certitude les disposi-
coureurs de la flamme, ont donc suffi à arrêter une explo-
si
le branchement
fait
tions de galeries qui opposeront nécessairement un obstacle
sion déjà violente. Naturellement l'arrêt eut été obtenu
aux violentes chasses d'air et seront par suite une cause
a fortiori en superposant l'action modératrice de la neu-
d'amortissement; les tracés sinueux, les coudes brusques
tralisation. Il y a là une indication très importante. Il ne faut pas en
jouiront de cette propriété. C'est donc dans les régions tortueuses ou coudées qu'il
conclure, évidemment, que dans les mines à poussières
convient de placer de préférence, lorsque cela est pos-
inflammables, toutes les voies de communication entre
sible, les zones de neutralisation, afin de combiner les
quartiers devraient avoir un tracé tortueux, avec coudes
deux actions modératrices et d'augmenter la probabilité
brusques ; l'inconvénient pour la ventilation ne serait sans
d'arrêt de l'explosion. Un résultat important a été obtenu dans
doute pas très considérable, car l'effet des coudes et sinuocet ordre
sités est surtout sensible pour les grandes vitesses d'air ;
d'idées à Commentry. On y a déterminé, au moyen d'une
avec les courants de ventilation, il n'en résulte qu'une
explosion initiale analogue à celle qui a défini la limite II
très faible perte de charge, qui ne se rencontrerait que
des essais de Liévin, un coup de poussières dans un gise-
deux fois, ou un très petit nombre de fois, sur chaque
ment un peu plus inflammable que le gisement limite. On
circuit d'aérage ; mais les inconvénients de telles dispo-
a laissé l'explosion se développer sur 250 mètres de lon-
sitions seraient assez sérieux dans les voies
gueur
environ ; elle y a atteint un degré de violence
intensif; aussi n'est-il pas possible d'en recommander l'ap-
comparable à celui des grandes explosions minières. A ce
plication générale ; mais il y a certainement beaucoup de
moment on peut considérer comme certain, d'après les
ces voies de communication où l'on pourrait, sans grandes
essais
neutralisation de
difficultés, détourner la galerie sur une dizaine de mètres
200 mètres de long n'aurait pas réussi, en galerie droite,
de longueur, selon le schéma ci-contre (fig. 2), en créant
de
Liévin,
qu'une zone
de
à roulage