Annales des Mines (1914, série 11, volume 5) [Image 192]

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périeure et descend, suivant l'axe, jusqu'à 2 centimètres environ au-dessus du niveau de la tubulure inférieure' j3) avec le tube à chaux sodée C 2 , par l'intermédiaire du tube de cristal b (diamètre intérieur, 4 millimètres), renflé en /, qui part de la tubulure supérieure de Kj à la base du bouchon de caoutchouc et aboutitaujoint de caoutchouc sous mercure P 3 ; Y ) avec le flacon K 2 (500 centimètres cubes\ par le tube capillaire c, qui, soudé au tube b, immédiatement au-dessus de la tubulure supérieure de K t , traverse le joint sous mercure P 4 et se termine à la tubulure inférieure du flacon K 2 , munie simplement d'un bouchon de caoutchouc; 5) enfin, avec le flacon K 3 (capacité, 1 litre) au moyen du tube capillaire d (longueur, 85 centimètres; diamètre intérieur, 2 millimètres) issu de la tubulure inférieure de K, et se prolongeant, à partir du joint de mercure P 5 , situé sur le sol, par un tube de caoutchouc à vide (longueur, l m ,50) jusqu'à la tubulure inférieure du flacon K 3 . Le tube d traverse la tubulure* inférieure de K, (grâce à une soudure intérieure) et se recourbe vers le haut de manière que son extrémité supérieure affleure à 1 centimètre au-dessus du niveau de cette tubulure. Les flacons K 2 et K 3 communiquent avec l'air libre par leurs tubulures supérieures. Les flacons K, et K 2 sont rendus solidaires de la table en lave sur laquelle ils sont placés, au moyen de plâtre coulé autour de leur base. La fixité des joints de caoutchouc sous mercure : P 2 , P 4 , P 5 , et de diverses autres parties de l'appareil, a été obtenue de la même manière. Le flacon K 3 contient environ 700 centimètres cubes de mercure. Pendant une opération, le flacon K ( contient 200 centimètres cubes de lessive concentrée de potasse, au-dessus d'une couche de mercure qui s'élève au delà de l'orifice supérieur du tube d, mais qui n'atteint pas la base du tube a (qui débouche ainsi dans la solution de potasse), et les tubes c et d sont remplis de mercure. Le flacon Ko

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sert à l'introduction et à l' extraction de la potasse du flacon

son mode de fonctionnement sera décrit cidessous.

A la suite du joint de caoutchouc sous mercure que serre la pince P 3 , se trouve le tube de cristal C2 (longueur, 40 centimètres ; diamètre, 20 millimètres) rempli de chaux sodée granulée. Ce tube aboutit au robinet à trois voies normales R 3 , qui clôt le circuit. Le robinet R 3 communique, par son tube supérieur avec le voluménomètre Vj, par son tube inférieur avec la trompe à mercure T et par son tube horizontal avec le tube à chaux sodée C2 . Sur la Pl. XI, on voit, près du robinet R 3 , un petit tube latéral /" ; cet appendice permet la communication avec l'extérieur d'une partie quelconque de l'appareil, lorsqu'une réparation l'exige (soudures), II. —

Fonctionnement de l'appareil. — Marche d'une expérience.

Pour décrire le fonctionnement de l'appareil, nous exposerons la marche d'une opération, c'est-à-dire que nous suivrons le grisou depuis son extraction de la bouteille F jusqu'à la mesure du résidu azoté. Toutefois nous devons, auparavant, faire connaître quelle préparation l'appareil doit subir avant chaque expérience. a) Préparation de l'appareil. — L'appareil une fois construit, sa mise en état consiste: 1° à le purger entièrement d'air ; 2° à introduire la solution de potasse dans le flacon K 4 . Le flacon G t étant isolé de la bouteille F et de la jauge Vj (c'est-à-dire les tubes de caoutchouc en relation avec le robinet R, étant libres), on chasse l'air que peuvent contenir G, et V\ en y amenant plusieurs fois le mercure, au moyen des flacons G 2 ou V 2 , et en ma-