Annales des Mines (1914, série 11, volume 5) [Image 191]

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l'appareil avant et après chaque expérience d'isolement d'azote brut, c'est-à-dire éviter, en particulier, les moindres rentrées d'air et les inconvénients inhérents à la présence de la vapeur d'eau. Dans son ensemble, l'appareil présente un circuit fermé comprenant: a) la trompe à mercure TB, adjointe à la cloche barométrique A ; b) les tubes à réactifs solides: Cj et C.2 , tubes en cristal qui contiennent de la chaux sodée, et D, tube en verre d'Iéna, disposé sur une grille à gaz, qui contient de l'oxyde de cuivre ; c) le système à potasse, constitué par le flacon à deux tubulures K t , qui contient, au-dessus d'une couche de mercure, une solution concentrée de potasse caustique (200 centimètres cubes), et les flacons bitubulés K 2 (500 centimètres cubes) et K :J (1 litre). On rencontre, en outre, sur le circuit, les robinets de cristal à trois voies normales et à tubes capillaires (diamètre intérieur, 2 millimètres) R3 et R 4 et, aux points où l'emploi de robinets de verre est rendu impossible par la présence du mercure, de la potasse ou delà vapeur d'eau : les pinces P 2 , P 3 , P 4 , P 5 . Celles-ci sont des pinces métalliques à vis serrant des tubes de caoutchouc courts et très épais, intercalés sur les tubes de verre, et complètement immergés dans le mercure de petites cuvettes prismatiques en bois. La trompe T est une trompe à mercure à chute unique B, en cristal, du modèle Schlœsing. Le mercure, qui s'écoule en T, descend d'une cuvette supérieure et traverse un long purgeur d'air, au bas duquel est disposé un joint de caoutchouc épais, serré par une pince à vis. Cette pince permet de régler l'écoulement du mercure, de manière qu'il tombe dans le tube-chute B en gouttes séparées se succédant aussi rapidement que possible. L'extrémité inférieure du tube-chute (diamètre intérieur. 2 millimètres) plonge dans le mercure d'une petite cuvette H' et se recourbe vers le haut. La forme et la lon-

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gueur de cette courbure sont telles qu'on puisse engager l'extrémité du tube B sous la cloche A en utilisant simplement l'élasticité de ce tube. Le mercure est automatiquement et continuellement remonté de la cuvette inférieure H' dans la cuvette supérieure au moyen du dispositif Verneuil (non figuré). La cloche A est un tube de cristal d'une hauteur de 85 centimètres environ et d'une capacité de 150 centimètres cubes. Elle est fermée à son extrémité supérieure par le robinet à trois voies normales R 4 . Le tube gauche de ce robinet est soudé à la trompe en T, il porte le manomètre à mercure m v Le tube issu de R 4 vers la droite porte le petit manomètre à mercure w* 3 , et il se continue par le circuit des tubes et flacon à réactifs. Ce sont, d'abord, le tube en cristal Cj (diamètre, 18 millimètres ; longueur, 30 centimètres), rempli de chaux sodée granulée et disposée entre deux tampons de coton de verre ; puis le tube en verre d'Iéna D (diamètre, 12 à 20 millimètres; longueur 75 centimètres), disposé sur une grille à analyse chauffée au gaz, et qui contient environ 250 grammes d'oxyde de cuivre en planures. La jonction des tubes C, (cristal) et D (verre d'Iéna) se fait dans le masticage étanche en cire Golaz /. À la suite du tube à oxyde de cuivre est disposé le flacon à potasse K,, d'une capacité de 500 centimètres cubes. Ce flacon porte une tubulure inférieure, fermée par un rodage collé, que traverse le tube capillaire (diamètre intérieur, 2 millimètres) </, et une tubulure supérieure, dans laquelle s'enfonce un bouchon de caoutchouc traversé par les tubes a et 6, et au-dessus duquel on maintient toujours un peu de mercure. Le flacon K, se trouve en relation : a) avec le tube à oxyde de cuivre D, au moyen du joint de caoutchouc sous mercure serré par la pince P.2 et du tube de cristal a (diamètre, 4 millimètres), qui pénètre dans le flacon K, par la tubulure su-