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LES GAZ RARES DES GRISOUS
la base et au sommet du manchon qui entoure V,, indiquent la température de la jauge. La jauge V { est constituée par un tube cylindrique gradué, en cristal, d'une capacité de 500 centimètres cubes ; elle porte à son extrémité supérieure un robinet R 2 , à trois voies normales capillaires (diamètre intérieur, 2 millimètres). Le zéro de la graduation est situé sur le tube capillaire du robinet R, à 2 centimètres environ au-dessous de ce dernier; la fraction du volume de la jauge 0-25 centimètres cubes présente un diamètre étroit (9 mm ,4) ; elle est divisée en dixièmes de centimètre cube ; la fraction du volume 25-497 centimètres cubes est en tube large (diamètre intérieur, 26 millimètres) et se trouve divisée seulement en demi-centimètres cubes; enfin la fraction 497-502 centimètres cubes, constituée par du tube de même diamètre (9 mm ,4) que la fraction 0-25 centimètres cubes, est divisée également en dixièmes de centimètre cube. Le tube M présente un diamètre intérieur égal à celui des parties étroites de la jauge V, ; il est divisé en millimètres, à partir d'une origine arbitraire située dans le voisinage du plan horizontal passant par la division 500 centimètres cubes de la jauge. Quand le robinet 1 est ouvert, le tube M joue le rôle de manomètre à air libre. Si, au contraire, le robinet r2 est maintenu fermé (on a eu soin alors de laisser un index de mercure dans le tube qui surmonte r2 ), après que le vide a été préalablement fait en M, ce tube sert de manomètre barométrique. Le flacon V2 est mobile le long d'une glissière verticale, grâce à une poulie et un treuil (non figurés) ; et le tube de caoutchouc qui le relie à la jauge V, aboutit au purgeur d'air />,, muni du robinet r { . Ce purgeur a pour but d'empêcher l'accès de toute bulle d'air entraînée par le mouvement du mercure soit dans la jauge V,, soit dans le tube barométrique M.
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Les tubes Vj et M sont maintenus par des bouchons de caoutchouc dans leurs manchons de verre, et l'ensemble est fixé bien verticalement sur un solide bâti en bois. . Les tubes capillaires issus à gauche et à droite du robinet R.2 assurent laliaison de la jauge V,, d'une part, avec le gazomètre-pompe G u et, d'autre part, avec le robinet R 3 de l'appareil à azote. Le tube gauche de R 2 se termine, par une courbure tournée vers le haut, dans la cuvette à mercure H ; sur son parcours, on rencontre le joint j, formé par un tube de caoutchouc très court (3 centimètres), entièrement noyé dans le mercure (*). Le tube issu de R2 vers la droite communique avec le tube vertical supérieur du robinet R 3 , par l'intermédiaire du purgeur à mercure p.2 et du joint élastique en cristal e. Sur le trajet R2 R3 , entièrement en verre soudé, se trouve, au voisinage du robinet R 3 , le petit manomètre à mercure m t . L'ampoule jo, (voir Pl. XI) a pour objet de retenir le mercure qui aurait pu traverser le robinet R 2 , lors du refoulement du .gaz de la jauge V, dans l'appareil à azote ; l'excès de mercure s'écoule dans un vase inférieur, à travers le robinet r 3 , qui, normalement, doit être fermé. 3° Appareil à azote proprement dit. — L'appareil dans lequel s'effectue la séparation de l'azote brut et des gaz carbonés (CO 2 et CH 1 ) du grisou est assez compliqué. Nous l'avons conçu de manière à réaliser, en l'absence de toute trace d'air: 1° l'élimination presque complète du méthane, par circulation et combustion de ce gaz sur de l'oxyde de cuivre chauffé au rouge et fixation intégrale des produits de la combustion (CO 2 et H 2 0) ; 2° l'extraction totale de l'appareil du résidu azoté (azote + gaz rares -t- une faible proportion de méthane non brûlé). On devait donc pouvoir faire un vide complet et permanent dans (*) Ce joint a pour objet de donner de l'élasticité au tube. Tome V, 1914.
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