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meilleurs résultats. Les membranes de ce métal s'emboutissent moins avant rupture que les membranes de zinc et surtout que celles d'aluminium. Les écarts de la pression de rupture qui ont été constatés ne permettent pas de considérer le dispositif des membranes fragiles comme un appareil de sécurité précis ; on peut craindre, en outre, que des erreurs plus ou moins involontaires ne conduisent à faire usage de feuilles d'une épaisseur excessive; néanmoins ce dispositif paraît intéressant en pratique. Il semble, en effet, que les écarts de pression ne dépassent pas 50 p. 100 pour le cuivre rouge; cette exactitude relative- est suffisante, en pratique, pour protéger contre les excès de pression une chaudière solidement construite. En effet, si une chaudière est soumise à une pression normale de marche de 3 kilogrammes, si elle a été construite pour résister à une pression de 10 kilogrammes, elle sera suffisamment protégée par une membrane prise dans une feuille tarée pour 4 kilogrammes. 6° Plomb fusible. — On peut encore protéger une chaudière de thermosiphon au moyen d'un plomb fusible. Dans ce cas, la chaudière sera munie d'un orifice bouché par un alliage fondant à une température déterminée; si la température de l'eau dépasse cette limite, l'orifice se dégage et la chaudière se vide. Ce dispositif peut être complété par un sifflet avertisseur. 7° Robinets à trois voies. — On peut, enfin, parer au danger des robinets en faisant usage de robinets à trois voies ou de robinets enclenchés de telle sorte que l'isolement de la chaudière par rapport aux canalisations du thermosiphon la mette automatiquement en communication avec l'atmosphère. On reproche, il est vrai, aux robinets ordinaires à trois voies de manquer d'étanchéité, mais on peut éviter cet inconvénient en se servant de robinets ou de soupapes doubles enclenchés.
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8° Construction robuste des chaudières. — Dans un autre ordre d'idées, et pour en terminer avec l'examen des mesures à prendre pour empêcher les explosions de chaudières de thermosiphons, nous voulons attirer l'attention sur la nécessité de construire ces appareils solidement, conformément aux règles suivies dans la construction des générateurs de vapeur. Il est indispensable de donner aux chaudières de thermosiphons des formes étudiées en vue de résister à des pressions importantes, de choisir les matériaux, de calculer leurs dimensions et de les assembler avec un soin tout particulier. Il est permis de supposer que certains des accidents qui se sont produits auraient été évités si les chaudières avaient été construites plus soigneusement. Conclusion. — 11 résulte de ce qui précède que les chaudières de thermosiphons sont exposées à des excès dépression résultant de l'obstruction des conduites par suite de la fermeture de robinets, du gel ou de toute autre cause accidentelle. Ces excès de pression peuvent provoquer des explosions violentes, comparables à celles des générateurs de vapeur, et d'autant plus dangereuses que les chaudières de thermosiphons sont généralement dans des bâtiments servant d'habitation. La prudence commande donc de construire ces chaudières solidement et de les protéger contre les excès de pression, spécialement quand les conduites du thermosiphon peuvent être obturées par des robinets ou sont exposées au gel. Les dispositifs de protection sont nombreux; le choix devra être fait dans chaque cas en tenant compte des particularités de l'installation.