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CIRCULAIRES.
cimales du mètre ; n, la tension de la vapeur, exprimée en atmosphères ou le numéro du timbre; e, l'épaisseur du métal en millimètres. Cette formule devait s'appliquer particulièrement, dans l'origine, aux chaudières fixes ordinaires, et on a dès lors tenu compte, dans les éléments qui la composent, des détériorations auxquelles ces chaudières se trouvent exposées par l'action du foyer et par les autres causes habituelles d'usure. Les chaudières de locomotives n'étant pas sujettes, dans leurs parois extérieures, aux mêmes causes d'altération, l'administration a, en diverses circonstances, accordé quelque tolérance dans l'emploi de ces machines. Pour que l'on pût notamment profiter des avantages que procure la détente, ce qui oblige de marcher à des tensions assez élevées, elle a autorisé la mise en service de plusieurs locomotives sous des pressions un peu supérieures à celles que leur assignaient l'épaisseur et le diamètre de la chaudière, à la condition qu'on leur ferait subir une seconde épreuve correspondante à ces pressions. Quelques fabricants ont demandé récemment que la même tolérance sur l'épaisseur fût accordée pour la construction des nouvelles locomotives qu'ils auraient à fournir aux chemins de fer. L'adrninistration, avant de statuer, a dû consulter la commission centrale des machines à vapeur. Cette commission, après une délibération approfondie, a exprimé l'avis qu'on pouvait permettre de donner aux corps cylindriques des chaudières de locomotives les deux tiers seulement de l'épaisseur calculée d'après la formule générale rappelée plus haut, ou, en d'autres termes, de réduire cette épaisseur d'un tiers, pour le même diamètre ou la même pression. Mais en même temps elle a fait observer que c'était là une limite extrême qui ne saurait être dépassée sans danger ; que, d'après les expériences les plus récentes sur la résistance des tôles, même les meilleures, lorsqu'elles sont assemblées au moyen de rivets, comme dans les chaudières à vapeur, on s'exposerait à ce qu'il arrivât de graves accidents si l'on autorisait une plus grande diminution d'épaisseur. La commission a ajouté qu'il importerait donc de recommander expressément aux fabricants qui voudraient profiter
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de la tolérance permise de n'employer, dans la construction des chaudières, que des tôles de très-bonne qualité. MM. les ingénieurs auront, en conséquence, à s'assurer avec une attention toute particulière, lorsqu'on leur présenterai éprouver, dans la fabrique, une chaudière de locomotive : en premier lieu, que l'épaisseur de la partie cylindrique n'est pas inférieure aux deux tiers de celle qui résulterait de la formule réglementaire, et, en second lieu, que la chaudière est faite avec d'excellents matériaux. Ce n'est qu'autant que ces conditions seront exactement remplies qu'ils devront consentir à éprouver et timbrer l'appareil pour la pression demandée. L'épreuve, dans ce cas, devra toujours d'ailleurs être, comme à l'ordinaire, du double de la pression effective, c'està-dire du double de la plus grande tension que la vapeur pourra avoir dans la chaudière, diminuée de la presson extérieure de l'atmosphère. Et, de même, le timbre à apposer sera celui qui correspondra à cette tension maximum. Des précautions spéciales dans la disposition des soupapes de sûreté ont paru, en outre, devoir être prescrites pour les circonstances dont il s'agit. Les soupapes des chaudières de locomotives, qui sont pressées à l'aide de ressorts à boudin, ont, d'après la construction généralement usitée pour ces ressorts, l'inconvénient de ne s'ouvrir qu'imparfaitement lorsqu'il se produit un excès de pression dans l'intérieur de la chaudière : ainsi chaque atmosphère de pression n'y répond guère qu'à o'°.oi de course du ressort, souvent même à une étendue moindre ; la levée de la soupape n'étant que d'un dixième de cette course, et le ressort se tendant de plus en plus par l'effet même du soulèvement de la soupape, il en résulte que l'échappement de la vapeur n'a pas une issue assez large pour que la tension ne continue point de monter. Afin de parer à cet inconvénient, monsieur le préfet, il conviendra, dans tous les cas où il s'agira d'autoriser la mise en circulation d'une locomotive dont la chaudière n'aura que l'épaisseur minimum tolérée, d'exiger que les ressorts des balances soient disposés de manière à ce que les longueurs des bras de levier étant, comme c'est le cas ordinaire, dans le rapport de 1 à 10, la course de l'aiguille indicatrice soit de ora,oa au moins par atmosphère. Il devra, en outre, être prescrit de ménager, entre la division de l'échelle correspondante