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reux à manier, attaque et dissout le plus grand'nombre des Produits chimique*.
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iode.
Brome.
Afin de faciliter au service la reconnaissance des produits chimiques désignés sous cette dénomination au traité, et qui n'ont pas été décrits, ou qui ne l'ont été que d'une manière imparfaite au tarif général, j'indique ci-après, d'une part, les caractères les plus tranchés et les plus saisissables d'un certain nombre de ceux qui seront admissibles, à partir du 1" juin prochain ; d'autre part, quelques procédés simples et pratiques pour en constater la nature. En cas de doutes, et comme il est de règle générale, on devrait recourir à l'expertise légale. On remarquera que parmi les produits chimiques non dénommés au traité, mais qui sont dénommés au tarif général et dès lors non prohibés, un certain nombre est admissible immédiatement aux droits conventionnels, tandis que d'autres, qui sont repris sous la rubrique de non dénommés daDS le tarif joint au traité, mais ne le sont pas au tarif général, resteront jusqu'au 1" octobre prochain frappés de prohibition, Corps simple, solide, en paillettes, noir gris d'acier ; colore la peau en jaune (cette couleur est fugitive); odeur qui rappelle un peu celle de l'eau de Javelle; chauffé, il donne des vapeurs violettes. Liquide rouge brun, très-dangereux à respirer. Odeur analogue à celle du précédent, mais plus désagréable et plus pénétrante. Une goutte, qu'on fait tomber sur une feuille de papier, se dissipe en une fumée jaune rougeâtre. NOTA. — Ce liquide est couvert d'une couche d'acide sulfurique concentré, dans le but d'en empêcher la volatilisation.
Acide sulfurique.
Acide nitrique.
Lic uide doué l > d'un aspect oléagineux (huile et vitriol), dangereux à manier; tache et perça les vêtements ; pèse, à l'aréomètre de Baumé, 55, 60 ou 66. Une goutte prise avec un tube de verre et déposée sur une feuille de papier le charbonne à froid si l'acide est assez concentré, et, en chauffant, si l'acide est trop affaibli par l'eau. En continuant l'action de la chaleur, on obtient des fumées épaisses et le développement de l'odeur du soufre qui brûle. (Acide sulfureux.)
Incolore ou jaunâtre; odeur nitreuse qu'on exalte en déposant une goutte sur une pièce de cuivre ; il produit alors des fumées rousses. Colore la peau en jaune qui persiste, dange-
métaux. (Eau forte.) Solides en morceaux (cristaux brisés) transparents ; un frag- Acide tartriqne ment posé un instant sur la langue donne une saveur acide; et citrique, chauffés, ils se détruisent en répandant l'odeur de caramel ; en les fondant séparément et comparativement, on arrive à distinguer ces deux acides l'un de l'autre à la manière dont s'opèrent la fusion et la décomposition. L'un et'l'autre acidô broyé avec un fragment d'acétate de soude cristallisé, provoquent l'émancipation d'acide acétique à odeur piquante de vinaigre. Avec l'acide citrique il y a liquéfaction du mélange \ avec l'acide tartrique, l'odeur est plus pénétrante. Dangereux à manier; solide, en poudre ou plus souvent en Acide arsénieux. plaques ordinairement opaques à l'extérieur comme un émail, et translucides à l'intérieur ; une parcelle sur un charbon en ignition donne une odeur d'ail caractéristique. Lamelles blanches; fond sur un papier comme une graisse, Acide benzoïque. se dissipe au feu en fumées irritantes; insoluble dans l'eau ; n'a pas la saveur acide. Odeur caractéristique, souvent faible, de citron; acide au Jus de citron, goût; une goutte évaporée donne un résidu qui, fortement chauffé, répand l'odeur du caramel. Jaune, rouge ou brun violet ; soluble dans l'acide chlorhy- oxyde de fer. drique; sa dissolution, toujours jaune, donne du bleu de Prusse avec le prussiate jaune de potasse. Sa couleur est caractéristique; il est soluble dans l'aoide Oxyde nitrique affaibli; la dissolution, à laquelle on ajoute de la craie de zino grisen assez grande quantité pour qu'il en reste sans se dissoudre, abandonnée au repos, donne un liquide clair que le prussiate jaune de potasse précipite en blanc et le prussiate ro'uge précipite en jaune. Poudre blanche, jaunâtre ou grisâtre ; se dissout dans l'a- Oxyde d'éiain. cide hydrochlorique; la solution évaporée à siccité (en évitant de calciner), donne un résidu qui communique aux doigts l'odeur de poisson caractéristique des sels d'étain. Généralement en poudre jaune : calciné avec le salpêtre, et Oxyde d'urant". repris par l'acide azotique, il donne une solution jaune qui, en présence d'un excès d'ammoniaque, fournit un précipité jaune. (Employer peu d'acide azotique, verser l'ammoniaque avec précaution.) Poudre bleu pâle ou noire; dissous dans l'acide azotique, il Oxyde do cuivre.