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CIRCULAIRES.
CIRCULA1RES.
est horizontal. Si l'instrument était défectueux à cet égard, il faudrait le rectifier ou le faire rectifier par un opticien. L'erreur angulaire produite sur la déclinaison par l'excentricité de la lunette est d'ailleurs négligeable, eu égard au degré de précision que comporte la boussole carrée, quand le rapport g est égal ou inférieur à—-—. En effet, la boussole ne donne les angles 1.000
qu'à ^ de degré près. Or l'angle de ^ de degré est o
o
. 2.000
conférence entière, égal par conséquent à la fraction
de la cir'
Ja p„
- =
2.000 0,00218, dansla circonférence dont le rayon est l'unité. Il est donc
inutile de chercher à dégager la déclinaison de l'erreur due à l'excentricité, quand =r est plus petit que la moitié de 0,00218, soit Lï
mètres de longueur qui, déviée de sa position d'équilibre, ferait moins de six oscillations par minute, doit être considérée comme n'étant pas assez mobile ou assez fortement aimantée. Le tracé de la ligne méridienne sur le terrain ayant une grande importance, il ne sera pas inutile de revenir sur les circonstances relatives à l'observation de l'étoile polaire lors de son passage au méridien. Pour que la direction du plan méridien, déduite de cette observation , soit exacte, il faut que le moment de l'observation s'écarte assez peu de l'heure du passage. Un écart de i5 minutes en plus ou en moins de l'heure du passage, en donnerait un de
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égal ou inférieur à ——. L'excentricité de la lunette d'une bous1.000
sole carrée ne dépassant pas ordinairement om,i2, il suffira de prendre le point de mire à une distance D de 120 mètres environ, pour rendre inutile la double observation, et c'est ce qu'il faudra toujours faire, à moins d'impossibilité. S'il s'agit d'une boussole suspendue, on la suspendra à un cordeau tendu dans le plan méridien et attaché aux clous fichés, ainsi qu'il a été expliqué, sur les têtes de deux jalons.
n minutes, soit - de degré, entre la direction vraie du plan méri" " 7 " ' ..... dien et la direction trouvée par l'observation. L'observateur doit donc être muni d'une bonne montre., récemment réglée au temps moyen du lieu. On atténuerait grandement la cause d'erreur précédente et l'on faciliterait le pointé de la lunette, en observant la polaire, non quand elle passe au méridien, mais au contraire lors de son passage à l'une des extrémités du diamètre horizontal de son orbite, ce qui a lieu à très-peu près 5 heures 5g minutes avant et après .chaque passage au méridien. Le plan vertical de la polaire, lors de son élongation, forme avec le plan méridien un angle Z donné par l'équation :
Les déclinaisons magnétiques ainsi obtenues ne sont, il faut le répéter, que des déclinaisons apparentes pour chacun des instruments mis en observation et qui varieront généralement d'un instrument à un autre. La déclinaison apparente d'un instrument est la seule qui soit nécessaire pour l'orientation exacte d'un plan levé avec cet instrument, et la connaissance de la déclinaison magnétique, déterminée avec toute la précision que comportent les appareils particuliers qui ne se trouvent que dans quelques observatoires , ne dispenserait pas ceux qui lèvent des plans à la boussole de déterminer, par les procédés indiqués, la déclinaison apparente de chacun des instruments dont ils font usage. Cette détermination doit être faite au moins une fois chaque année.
où D désigne la déclinaison de la polaire et L la latitude du lieu de l'observation. On trouverait la latitude L dans VAnnuaire du bureau des longitudes. Quant à la déclinaison D, elle est donnée de trois en trois jours dans la connaissance des temps. L'observation de la polaire à son passage au méridien pouvant donner, sans calcul, lorsqu'elle est faite avec les soins indiqués dans cette instruction, des résultats suffisamment exacts, on n'insistera pas sur la dernière méthode dont on vient de parler : on se borne à renvoyer le lecteur, pour de plus amples détails, au Traité d'exploitation des mines de M. Combes, 5" volume, p. 7M.
Il peut arriver que les plans levés à la boussole carrée ou suspendue soient inexacts à cause du défaut d'aimantation suffisante de l'aiguille, qui ne se dirigerait pas sous l'action magnétique du globe, en surmontant les résistances occasionnées par le milieu ambiant et la friction sur le pivot. Toute aiguille de 6 à 8 centi-
On a signalé, dans la présente instruction, les causes d'erreurs dans la détermination de la déclinaison magnétique, auxquelles peuvent donner lieu les vices de construction des boussoies carrées ou suspendues dont l'observateur dispose. On a dit que ces défauts n'entraîneraient aucune erreur dans l'orientation, par rap-