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CIRCULAIRES.
d'oscillations au fil. On devra choisir, pour l'observation, une nuit très-calme : un vent, môme léger, la rendrait impossible. 2°
Mesure de la déclinaison de l'aiguille aimantée.
La méridienne une fois jalonnée sur le terrain, il est facile de déterminer la déclinaison apparente pour une boussole quelconque carrée ou suspendue. S'il s'agit d'une boussole carrée, l'instrument sera établi sur son pied, de façon que le centre du cercle azimuthal se trouve dans le plan du méridien jalonné. L'extrémité N du diamètre N S étant tournée vers le nord, on dirigera la lunette ou l'alidade de l'instrument sur une ligne verticale contenue dans le même plan méridien, qui sera tracée sur un jalon ou sur une borne placée ad hoc. Le diamètre N S du cercle de la boussole se trouvant alors dans le plan méridien, si l'instrument est bien construit, l'angle auquel correspondra la pointe nord de l'aiguille sera l'azimuth magnétique du méridien, égal et de signe contraire à la déclinaison. Si, par exemple, l'angle lu est de 190 est, la déclinaison sera de 19" vers l'ouest. Les déclinaisons vers l'est seraient accusées sur un cercle divisé en 56o°, par des angles compris entre 270" et 36o°, et, dans ce cas, la déclinaison est serait obtenue en retranchant l'angle lu de 56o°. Toutefois, la déclinaison, déterminée comme il vient d'être dit, est entachée d'une légère erreur provenant de l'excentricité de la lunette ou alidade. Le centre du cercle de la boussole étant en effet établi, ainsi qu'il a été expliqué, dans le plan méridien, la ligne de visée parallèle, quand l'instrument n'est pas défectueux, au diamètre N S, est en réalité légèrement oblique au plan méridien. En la supposant horizontale, elle forme avec ce plan un angle aigu appartenant à un triangle rectangle, qui a pour hypoténuse la distance du centre de l'instrument au point de repère, situé plus au nord dans le méridien, sur lequel la lunette est dirigée, et, pour un des côtés de l'angle droit, l'excentricité de la lunette, c'est-àdire la distance du centre du cercle à l'axe de la lunette. Désignant l'excentricité de la lunette par e, la distance de l'instrument au point visé par D, le sinus de l'angle qui mesure l'inclinaison de la ligne do visée et du diamètre N S sur le plan méridien sera égal à — , rapport qui sera toujours assez petit pour qu'on puisse considérer le sinus comme égal à l'angle auquel il correspond. Il est d'ailleurs aisé de voir que, la graduation procédant de la droite à la gauche de l'observateur placé derrière l'instrument, l'angle lu
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est augmenté ou diminué, par l'effet de l'excentricité, de
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, sui-
vant que la lunette est à la gauche ou à la droite de l'observateur. Ceci permet d'éliminer l'erreur, sans mesurer les distances e etD et sans aucun calcul, au moyen de deux observations conjuguées. La première observation faite, suivant la méthode décrite, avec la lunette à gauche, donnera un angle égal à celui qui est compris entre le méridien et la direction qu'affecte l'aiguille aimantée, augmenté de -. Que l'observateur fasse ensuite tourner l'instrument de 1800 dans son plan, de manière à amener vers lui l'extrémité N du diamètre N S et l'objectif de la lunette, qu'il tourne la lunette de 180° dans le plan vertical, afin de ramener à soi l'oculaire et qu'il la dirige vers le même point de mire que dans la première observation -% l'angle lu dans cette seconde observation serait évidemment égal à l'angle lu dans la première, augmenté de 180", si les deux lignes de visée étaient parallèles, c'est-à-dire si la lunette n'étaii pas excentrique. Mais l'angle lu dans la seconde observation, où la lunette est à droite, étant diminué par l'effet de l'excentricité, précisément de la même quantité — dont l'angle lu dans la première a été augmenté, il est clair que si l'on fait la somme des deux angles lus, l'erreur d'excentricité disparaîtra et que la somme sera égale à deux fois l'angle compris entre le méridien et la direction de l'aiguille aimantée, plus 180°. Il suffira donc d'en soustraire 180* et de prendre la moitié du résultat pour obtenir la déclinaison magnétique apparente de l'instrument mis en observation. On peut remarquer que la double observation décrite ci-dessus dégage en même temps la déclinaison obtenue de l'erreur qui pourrait résulter de ce que l'axe optique de la lunette ou alidade ne serait pas rigoureusement perpendiculaire à l'axe autour duquel elle tourne, quand on fait varier son inclinaison sur l'horizon. Mais ceci ne procure en réalité aucun avantage, parce que, dans les levés à la boussole carrée, on détermine toujours l'azimuth magnétique d'une ligne par une seule observation. L'opérateur a constamment la lunette du même côté, soit à sa gauche, soit à sa droite; il faut donc s'assurer que l'axe optique de la lunette ou alidade est perpendiculaire à l'axe autour duquel elle tourne pour prendre diverses inclinaisons, ce que l'on reconnaît à ce que cet axe optique ne 6ort pas d'un plan vertical, lorsque l'axe de rotation