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terre, elle a pensé qu'on pourrait, sans inconvénient réel pojur les compagnies, diminuer ces délais.. Son avis est ainsi formulé r « II y a lieu de fixer des délais moindres que ceux établis aujour« d'hui pour la plupart des produits manufacturés, et des matières « premières d'un prix élevé. « A cet effet, la vitesse de 125 kilomètres par vingt-quatre lieu« res, spécifiée à l'article 5o des cahiers des charges, devrait être « portée à 200 kilomètres. » Cette disposition rentre dans le droit de l'administration en vertu de l'article 5o des cahiers des charges, et me paraît devoir être admise dans les termes où- la Commission l'a formulée. Toutefois, comme une semblable modification ne pourrait être introduite immédiatement dans votre service, au moment surtout où la saison amène des retards presque inévitables; comme, d'ailleurs, il faut dresser la nomenclature des objets auxquels s'appliquerait une vitesse plus grande, je vous invite à me présenter vos propositions avant le retour du service d'été, de telle sorte qu'à cette époque satisfaction puisse être donnée au public et au vœu de la Commission. 2° Mesures dont tapplication ne pourrait avoir lieu qiCen vertu de modifications à introduire dans les cahiers des charges, dans le règlement ou dans ta loi. Il me reste à parler des mesures dont l'application ne pourrait avoir lieu qu'en vertu de modifications à votre cahier des charges, à l'ordonnance de i8Zi6, et même à la loi du i5 juillet i8Zi5. Je me bornerai à les mentionner, en vous priant de les examiner et de m'adresser vos observations, et, s'il y a lieu, vos propositions à leur sujet. Nombre de trains express. — Le nombre actuel des express a paru à la Commission suffisant sur la plupart des grandes lignes; néanmoins, elle a fait remarquer qu'il existe encore des lignes principales qui ne sont pas desservies par des trains ayant véritablement le caractère des express, et il lui a paru désirable que, sur ces lignes, il fût établi au moins un train express journalier dans chaque sens. L'organisation des express n'est prévue ni par les cahiers des charges ni par l'ordonnance de 18Û6; dans l'état de la législation actuelle, l'Administration ne saurait donc vous imposer l'obligation
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I de multiplier ces sortes de trains. J'appelle toutefois votre attenition sur le vœu émis par la Commission. Admission des voyageurs dans les trains de marchandises. — La I Commission est d'avis d'encourager l'admission des voyageurs dans Iles trains de marchandises et de laisser, à cet effet, la plus grande [latitude aux compagnies, sans les astreindre à un abaissement de I tarif. L'Administration reconnaît que, dans un grand nombre de cas, «cette admission donne au public des facilités précieuses; mais je pense que, le tarif fixé par l'acte de concession étant le prix de la vitesse normale, ce prix devrait être moindre pour des voyageurs qui ne font, en moyenne, que 20 à ih kilomètres à l'heure. Il y aurait à introduire dans le cahier des charges une stipulation à cet égard. Traités de correspondance. — Pour les traités de correspondance, la Commission propose de décider que Vautorisation préalable ne serait plus nécessaire, mais que tout traité serait exécutoire cinq jours après la communication officielle qui en aurait été faite à l'Administration, et que le droit,d'autorisation serait remplacé par un droit de suspension, applicable à toute époque. Il y a lieu de remarquer que, pour que cette mesure fût exécutoire, il faudrait modifier non-seulement le cahier des charges, Imais encore la loi du i5 juillet i8Zi5, qui, l'un et l'autre, stipulent l'autorisation préalable. Quoi qu'il en soit, il m'importe de recevoir Ivos observations. j Chauffage des voilures. — Rideaux. — Disposition des banquetâtes. — Wuter-closets. — La Commission a émis différents vœux Irelatifs au bien-être des voyageurs de 2e et de 3e classe. Toutefois, fen ce qui concerne le chauffage des voitures autres que celles de ■1™ classe, elle s'est bornée à rappeler les essais faits sous les ausïpices de l'Administration supérieure, sans donner d'avis. Il y a la une question d'humanité que les compagnies ne doivent mas perdre de vue, et je vous invite à me faire connaître dans ■quelles conditions une clause relative au chauffage des voitures de ■toutes classes pourrait être introduite dans les cahiers des charges. Quant aux rideaux ou à tout autre moyen d'abriter les voyageurs e 2e et de 5e classe, à une disposition plus commode des banquetes et des dossiers dans les voitures de cette dernière catégorie, et l'établissement de water-cl.osets dans les trains, je ne puis que ous engager à étudier les moyens de donner satisfaction au public t d'augmenter son bien-être en améliorant les conditions dans lesuelles il est transporté.