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SUR LES MINES.
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10IS, DÉCRETS ET ARRÊTÉS
5oo mètres la jetée de la Garenne afin de faciliter l'accès de ce
port. Le port des Sables-d'Olonne a joué, à une autre époque, un rôle important dans les relations de la France avec les colonies. Des travaux considérables y ont été successivement exécutés; le bassin à flot compris dans les projets approuvés n'est pas terminé; on a repris l'exécution de ce travail, et on construit en même temps deux brise-lame dans les jetées qui bordent le chenal, afin d'obtenir un calme suffisant dans l'avant-port et de faciliter l'entrée du bassin. Les terrains riverains de la baie de l'Aiguillon (Vendée), autrefois conquis sur la mer, sont attaqués violemment par le flot ; des travaux considérables ont été successivement entrepris pour les protéger ; en dernier lieu on a établi, avec le concours des propriétaires, une digue de i.5oo mètres de longueur avec des épis d'ensablement; ces travaux seront terminés en 1869. Le chenal du port de Marans, sur la Sèvre (Charente-Inférieure), a été approfondi et rectifié ; des quais y ont été construits ; on établit en ce moment un barrage éclusé en amont du port en remplacement d'un ancien barrage, afin de séparer d'une manière permanente les eaux douces et les eaux salées. A la Rochelle, on reconstruit les portes du bassin à flot intérieur et on répare l'écluse et les murs de quais de ce bassin ; en outre, on dévase les deux bassins à flot. Ces travaux touchent à leur fin. On a terminé et mis en eau, à la fin delà campagne, le bassina flot de Rochefort ; ce bassin est divisé en deux parties situées, l'une à l'intérieur et l'autre en dehors de la ville et réunies par m canal de 20 mètres de largeur qui coupe les fortifications. Ce bassin est appelé à rendre de grands servicesau commerce en permettant des communications directes entre la navigation et les voies ferrées de l'intérieur et en donnant aux opérations maritimes une sécurité qu'elles ne peuvent rencontrer dans le lit de la Charente. H reste à exécuter quelques ouvrages accessoires et à régler te décomptes. Les travaux antérieurement approuvés pour l'amélioration du port de Royan peuvent être considérés comme terminés. Ces travaux comprennent l'agrandissement du port, l'achèvement des quais, la restauration du musoir de la jetée et l'établissement d'un gril de carénage. Des études ont été faites pour la construction d'une jetée qui créerait un port de refuge dans lequel les barques de pêche et les bateaux-pilotes resteraient à flot à toute hauteur
de marée. Ce projet soulève des questions nautiques qui font l'objet d'une instruction approfondie. Les travaux de défense de la pointe de Grave, à l'embouchure de la Gironde, ont pour but principal d'empêcher que le fleuve ne 'ouvre une nouvelle embouchure à travers les dunes du littoral, ce qui amènerait l'encombrement des passes extérieures, et une erturbation profonde dans la direction des courants. Ces travaux résentent ainsi un. intérêt considérable pour la navigation de la ironde et le port de Bordeaux. Ils se divisent en deux groupes istincts, l'un embrassant la pointe de Grave proprement dite, où été établie une jetée qui arrête les érosions de la plage, l'autre bomprenant l'anse des Huttes qui est protégée par un brise-mer ou digue insubmersible parallèle à la côte et six épis établis au sud 'e cet ouvrage. L'ensemble de ces travaux a été poursuivi au milieu es plus graves difficultés ; l'action destructive des courants et du ot a plusieurs fois compromis les ouvrages, mais on est aujourd'hui aître de la situation, il reste à entreprendre divers ouvrages comlémentaires et destravaux de consolidation. Au port de Bordeaux, on continue la construction de deux quais verticaux et réunis par une cale longitudinale entre les quais des Chartrons etdeBacalan. En même temps on poursuit les travaux de restauration et de consolidation du quai vertical établi près des 'allées d'Orléans et de la Bourse. Ces travaux présentent des difficulés considérables à raison de la nature du sol sur lequel sont tablies les fondations. Une nouvelle entreprise d'une grande mportance pour l'avenir commercial du port, la construction d'un bassin à flot, a été autorisée par le décret du 27 juillet 1867. e bassin aura une superficie de 97.600 mètres quarrés et s'étendra dans une direction à peu près perpendiculaire au quai de Bacalan ; il sera entouré de quais verticaux ; deux écluses à sas, l'une de 22 mètres, l'autre de i3 mètres de largeur, donneront accès du euve dans le bassin. Ce projet est évalué à 12.500.000 francs. La chambre de commerce a offert d'avancer à l'État une somme de 10 millions afin d'assurer l'exécution rapide des travaux. Cette avance, acceptée par une loi du 20 mai 1868, sera remboursée en quinze annuités, à partir de 1872. Les projets définitifs ont été en partie approuvés, et les travaux recevront une grande impulsion en 1869. A Bayonne, on reconstruit les quais de la place d'Armes et on continue les travaux d'amélioration de l'embouchure de l'Adour ; on substitue aux jetées à claire-voie que l'action de la mer et celle des tarets ont gravement avariées, des jetées métalliques formées