Annales des Mines (1870, série 6, volume 9, partie administrative) [Image 5]

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LOIS,

DÉCRETS

ET

ARRÊTÉS

SUR

LES

5

MINES.

les ponts d'Arles sur le Rhône, de Lanne sur l'Adour, de Cubzac

naux maritimes de 58 kilomètres de développement; les canaux

sur la Dordogue, des Tuileries sur la Seine à Paris, etc. Ces tra-

en cours d'exécution sur 126 kilomètres, et enfin les canaux con-

vaux se répartissent dans 2Z1 départements et exigeront une dépense totale de iâ.097.000" rancs, sur laquelle une somme de

.910.000 francs restera à créditer à partir du 1" janvier 1870. Un crédit de 3 millions a été affecté, en 1869, à la construction des 7

L'ensemble des voies de navigation se décompose donc ains qu'il suit : Rivières navigables Canaux appartenant à l'Etat Canaux concédés. .

grands ponts. NOUVELLES

cédés, dont la longueur totale est de 1.025 kilomètres.

ROUTES

IMPÉRIALES

DE

LA CORSE.

— Les nouvelles

routes impériales de la Corse sont au nombre de 5; elles ont été classées par une loi du 26 juillet i83g et divers décrets de i85Zi, 1856 et 1862. Les frais de construction en sont évalués à

16.983.0c0 francs. Les dépenses faites au 5i décembre 1869 s'élevaient à 1Z1.075.000 francs; il restait donc à dépenser, pour les terminer, une somme de 2.908.000 francs. ROUTES FORESTIÈRES DE LA CORSE.

kilom. 7.300 4.005 1.025

— Un décret du 1" avril i854

a autorisé l'ouverture de i5 routes destinées à favoriser l'exploitation des immenses forêts que l'État et les communes possèdent en Corse. Ces routes auront une longueur totale de Z197 kilomètres, dont Z159 sont exécutés. La dépense faite s'élève à 7.Z109.000 francs, y compris les frais d'entretien des parties de route précédemment livrées à la circulation et qui s'ajoutent au capital de construction. 11 reste à dépenser 2.668.000 francs.

Total.

12.330

Sur cette longueur, plus de 11.000 kilomètres forment un réseau dont toutes les parties, coordonnées ensemble, peuvent être parcourues sans solution de continuité. L'administration des travaux publics, tout en poursuivant dans leur ensemble les travaux extraordinaires autorisés pour l'amélioration des rivières et des canaux, a porté plus particulièrement son attention sur les entreprises qui ont pour objet le perfectionnement des voies navigables qui forment les grandes artères de la navigation intérieure de l'empire. Telles sont : les lignes qui unissent Paris à la Belgique et aux ports de la mer du Nord, c'est-à-dire la Seine de Paris à Conflans, l'Oise canalisée, le canal de Saint-Quentin, le canal de Mons à Condé, l'Escaut et le réseau des canaux du Nord; la ligne de Paris au Havre par la basse Seine et la Seine maritime; celle de Paris à Strasbourg et au Bhin par la rivière de Marne et le canal de la

— Le réseau de navigation intérieure

Marne au Rhin; la ligne de jonction du bassin du Nord à celui de

comprend : les parties de rivières flottables en train; les rivières

l'Est, par l'Aisne canalisée, et le canal de l'Aisne à la Marne; celle

NAVIGATION

INTÉRIEURE.

navigables; enfin les canaux artificiels, soit que ces canaux aient

de Paris à Lyon par la haute Seine, l'Yonne, le canal de Bourgogne

pour objet de remplacer des parties défectueuses du cours des

et la Saône; celle du Rhône au Iîhin par le canal qui porte ce

rivières (canaux latéraux), soit qu'ils unissent entre eux des bas-

nom ; la grande ligne de Lyon à la Méditerranée par le Rhône et

sins secondaires ou les grands bassins du Rhin, de la Seine, de la

le canal Saint-Louis; celle de la Seine à la Loire par la haute

Loire, de la Garonne et du Rhône (canaux à point de partage).

Seine, les canaux du Loing, d'Orléans et de Briare; les voies navi-

D'après le tableau dressé par l'administration des contributions indirectes, on compte i.5g8 kilomètres de rivières flottables en trains,

7.0/iï

kilomètres de rivières navigables et 3.56g kilomè-

gables du bassin de la Loire, telles que les canaux de Roanne à Digoin, latéral à la Loire, du Berry, et la Loire d'Orléans à la mer; enfin le réseau des canaux du Midi el la Garonne maritime.

tres de canaux. Mais il convient d'ajouter à ces deux derniers chiffres : D'une part, les parties maritimes des rivières, d'une longueur de »56 kilomètres; D'autre part, les canaux non encore imposés, tels que les ca-

La Seine, entre Paris et Conflans, forme la tête de la première ligne de navigation dont il vient d être parlé. Le tirant d'eau de cette partie du fleuve aété porté à 2 mètres au moyen de l'exhaussement des barrages d'Andresy et de Marly et de l'établissement

naux de la Marne au Rhin, dë l'Aisne à la Marne, de 1 '111 au

de la retenue de Suresnes. Cette dernière retenue est, d'ailleurs,

Rhin, etc., dont la longueur totale est de 452 kilomètres; les ca-

suflîsante pour tendre les eaux jusqu'au barrage de Port-à-l'An-