Annales des Mines (1816, série 1, volume 1) [Image 8]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

IO

MINES DE HOUILLE

DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE.

à déterminer, par un nombre convenable d'observations barométriques, l'élévation de l'un des points nivelés au-dessus des eaux de la mer. Tous les nivellemens de détail ont été rapportés à trois branches principales d'opérations liées entre elles, et prenant naissance à un même point situé au sud-ouest, et à peu de distance de Saint-Etienne. C'est le lieu désigné sur les cartes par le nom de Groix de la Cetencière. La première branche, conduite d'abord par le chemin le plus court , dans le vallon du linon , suit le cours de ce ruisseau en descendant ; puis celui du Gier, .ou le canal de Givors jusqu'au

Rhône. Son développement est d'environ 40 mille mètres. La seconde branche conduite d'abord directement de la Croix de la Cotencière au Furens,

suit le cours de cette petite rivière jusqu'à son confluent dans la Loire, près du village d'Andresieux. Son développement est d'environ 30 mille mètres. Enfin la troisième branche de nivellement

a été menée de la Croix de là Cotencière à un point beaucoup plus élevé de la Loire, suivant le cours de la. rivière d'Ondaine , qui passe .à Firminy. Cette branche est de 27 à So

mille mètres. Ces grands nivellemens , et ceux qui y rattachent par des branches latérales plus ou noins étendues , les points dont il fallait connaître la hauteur , ces nivellemens, disons -nous:, ont

été exécutés à l'aide du niveau d'eau ou du niveau à bulle d'air, selon que la disposition des lieux rendait préférable remploi de l'un ou de l'autre de ces instrumens, et toutes les

1I

opérations ont été inscrites sur un registre propre à justifier les cotes qui ont été portées'

sur les cales, et à faciliter par ne:désigna-

tion précise la recherche .sur le tern,'n , de plusieurs points de repère qu'il eût été impossible de figurer convenablement.

Ce registre renferme l'annotation de plus

de 2,750 stations (ou 5,5o0 coups de niveau),

et donne les hauteurs relatives d'environ 650

points de repère plus ou moins éloignés les uns des autres.

On croit être au -dessous de la vérité en

-

portant à 200 mille mètres ( environ 47) lieues communes de -Fronce), le développement de toutes les lignes que le niveau a parcourues sur

le terrain (I). L'emploi que l'on a fait du niveau d'eau n'offre rien de particulier (2); mais il est peut_

(t) 0;1 admet, d'après le relevé du registre de nivellement que l'on a donné 1,600 coups de niveau dans les grand-es vallées , la mire étant placée à une distanée moyenne de 1.5 mètres ci

2°. 5,800 coups de niveau, ou environ,

120,000 '"1-

-donnés sur des pentes plus on moins rapides, dans les opérations de détail, la Mire étant supposée à une distance moyenne de 18 mètres ; ci 68,000

3°. On ajoute pour les opérations faites à

l'aide du niveau à bulle.

13,000

Total

203,000

62) On dira ici un mot des mires dont on a fait usage Clans celles ci, comme dans beaucoup d'autres, la tige prin cipale faisant l'office de première règle est percée d'une rainure dans laquelle glisse une autre règle mobile. Mais ce que les mires dont il s'agit présentent de remarquable, c'est -