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DU DiPARTEMENT DE LA LOIRE. I 2.
MINES DE ROUILLE
être utile de faire connaître le grand avantage que l'on a retiré de l'emploi du niveau à bulle d'air et à lunette de M. Chezy, perfectionné . par M. Egault , ingénieur des ponts et chaussées (1). Avec ce dernier instrument, plusieurs observations répétées se contrôlent et se rectifient d'elles-mêmes, et on arrive à ne plus redouter les erreurs auxquelles l'instrument pourrait donner lieu, mais seulement celles qui résultent du vice de l'observation. Or, cette dernière cause (l'erreur perd son importance si l'on multiplie convenablement les estimations de hauteur, et lorsqu'on les compare. Dans trois estimations ainsi répétées pour une même station de plus de 500 mètres de que le -t'orant peut lui-même glisser à volonté le long de la tige principale ou être fixé à l'extrémité supérieure de la règle mobile, disposition quidispense de retourner la mire dans aucun cas ; enfin 'une antre disposition , également fort ingénieuse ,,mais qu'il est difficile d'indiquer sans le secours du dessin, permet au porte-mire de trouver la hauteur de la ligne de niveau, à un quart de millimètre près, sans changer de position. Les règles de ces mires sont construites en bois de noyer très-sec , que Con a plongé à plusieurs reprises dans l'huile bouillante, et frotté chaque fois fortement, avec de la pierre Ponce.
Du reste, les mires dont il s'agit sont semblables à celles décrites par Puissant (Traité de topographie et de nivellement. Livre IV, page 222).
(I) C',st l'instrument décrit dans l'ouvrage de 'Puissant. (page 223 ), avec quelquics nouvelles dispositions heureuses et un mécanisme fort simple , pour faire varier à volonté le plan du plateau sur lequel repose le niveau. L'instrument dont on s'est servi a été exécuté avec beaucoup de succès par MM. Putois et Rochette , opticiens.
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longueur, on a successivement eu pour les erreurs d'observations 0.m 048 ; 0.m051.; et
0.!noo8.
On rapporte ces résultats principalement pour recommander l'emploi de l'instrument qui les a fournis:
Toutes les fois que le niveau a été placé
à des distances inégales des Mires .d'avant et d'arrière, on a fait les corrections nécessaires
pour ramener le niveau apparent au niveau vrai, et on a tenu compte dans ces correc-
tions des 'compensations opérées par l'effet de la réfraction (1).
Telle a été en général la méthode 'suivie dans le nivellement du territoire houiller du département de la Loire. On ne cherche point à se dissimuler que des opérations très-nombreuses; qui, le plus ordinairement, n'ont pas été répétées, peuvent parfois ne pas conduire à une exactitude absolue dans les résultats; mais ce que l'on peut du moins affirmer, c'est que le degré de précision auquel on est arrivé remplit et au-delà le but qu'on s'est proposé. En effet , de quoi s'agissait-il dans la plupart des opérations? de déterminer l'élévation relative de différens points des couches de houille, pour, -avec la connaissance de leur direction et de leur inclinaison, parvenir à en rapporter la trace sur des plans également'donnés de hauteur et de position Or, il ne faut pas se le dissimuler, les variations que subissent,
la plupart du temps, les allures des couches,
(1) On a fait usage à' cet égard des tables renfermées dans un nouvel ouvrage intitulé : Essai sur le nivellement, etc.