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MINES DE HOUILLE
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
compagnie d'Osmond, et successivement reprise et abandonnée depuis par d'autres extracteurs; cette fendue dépendait d'une exploitation impor-
à chevaux pour l'épuisement des eaux. En 1812 on a employé six chevaux et onze ouvriers. On
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tante; on y élevait, à l'aide de machines, des chariots chargés de houille ; 20. Différens puits ,creusés aux frais d'un sieur Mandart , et abandonnés seulement depuis six ou sept ans. Ces puits, qui n'ont servi que pendant deux années à une exploitation dans
laquelle on n'a point dépilé, pourraient, selon l'apparence 3 être repris avec grand avantage quand on voudra y placer des machines d'épuisement un peu puissantes; 3°. Plusieurs autres puits portant le nom de puits Siméon. Ils ont appartenu à des exploitations abandonnées 'depuis 1807. La couche G, appelée couche Siméon, a une épaisseur ordinaire de 32 à 48 décimètres, quel-
quefois 66; elle fournit la qualité de houille la plus recherchée après celle du Saignat. On a fait
beaucoup de travaux et creusé des puits assez profonds sur cette couche. La couche H, appelée Couche de la P 07/Za-
reize , a une épaisseur variable entre 4o et
5o décimètres, quelquefois même 8o, et quelquefois aussi seulement 10 à 12. Elle se prolonge
jusque dans le bassin du Cluzel. La houille qu'elle fournit est de médiocre qualité. carteix, 53.
La seule mine aujourd'hui en activité sur la couche. H, est celle exploitée par la. dame Bossai. Cette mine est ouverte depuis 8o8 ; la couche
s'y montre avec une épaisseur moyenne de 5 mètres.
On compte deux fendues et une machine
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a tiré 46,170 quintaux métriques de houille
menue. Au commencement de 1813 l'extraction était suspendue, et l'on était occupé du percement
d'une nouvelle fendue dirigée ,vers une partie encore vierge de la couche. La houille menue que fournit la couche H est de seconde qualité pour la forge. .
La tête de cette couche présente les traces de plusieurs anciens travaux abandonnés, et qui
n'ont dû avoir qu'une médiocre importance. La couche J a été reconnue par la seule mine Buat; on ne connaît point sa liaison ou ses relations d'allures avec les couches voisines ; ce pourrait bien être une des masses isolées auxquelles les mineurs du pays ont donne lç nom de Bouton ou de Jass. -
La mine Buat, exploitée par le sieur Buat dans la propriété du sieur Riveraux , a été ouverte- en 1806 sur la couche J, dont l'épaisseur varie entre 5 et 9 mètres. Deux incendies se sont déjà manifestés dans cette mine; maintenant l'aérage y est bon. Le gîte paraît avoir peu. d'étendue, et l'exploitation tire à sa fin. Il y a deux puits hors de service et une fendue de 42 mètres ; la puissance réduite de la couche est de 70 décimètres. En 1812 on a employé sept ouvriers, et on a extrait 23,490 quintaux métriques de houille men u e.
Le bassin de Roche-la-Molière offre, comme on vient de le voir, plusieurs couches dont les afileuremens suivis et multipliés ont donué
Carte II.
Couche Ouverture 0°. 55.