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MINE DiAL1J14
DZ MONTIONE;
On peut ce me semble, conclure de ces expériences , que cette mine ne contient ni soufre ni acide sulfureux (1).
L'eau de lavage fut évaporée à siccité et le résidu chauffé au rouge dans un creuset de pla-
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Je pris ensuite 5 grammes de la mine non grillée, et réduite en poudre ; je les fis fondre dans un creuset de platine, et la fusion pâteuse
fut entretenue pendant une demi-heure. Le mélange fut ensuite délayé dans l'eau, qui opéra une dissolution complète ; ce qui indique l'absence de l'oxide de fer et des terres non solubles dans les alcalis fixes. La solution alcaline fut ensuite saturée par l'acide muriatique, puis évaporée jusqu'à siccité, dissoute ensuite à l'aide de l'eau, qui ne laissa aucun dépôt siliceux. Je versai dans la dissolution muriatique de l'eau de muriate de baryte en excès : elle occasionna un précipité blanc et grenu, qui fut ensuite reconnu pour du sulfate de baryte, et dont le poids, après avoir été lavé et séché, était de 5 pour 35. Ce qui, en admettant , comme je le crois vrai, que le sulfate de baryte contient 33 centièmes d'acide, donne igramme 78'. d'acide sulfurique, ou 35,6 pour Io°, en supposant les 5 grammes de mine divisés en cent parties. L'excès du muriate de baryte fut décomposé
pur. La liqueur fut par de l'acide sulfurique l'ammoniaque qui y
filtrée et décomposée par forma un précipite blanc et floconneux, qui fut lavé et séché au rouge; il pesait 20 grammes, ce qui donne 40 pour 100. C'était de l'alumine. (1) L'acide sulfureux, dégagé dans la distillation, provenait
un sans doute d'un peu d'acide sulfurique, décomposé par peut-, peu d'ammoniaque qui se trouve dans cette mine, ou être par quelque substance végétale qu'elle pouvait contenir.
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tine jusqu'à ce qu'il ne se vaporisât plus rien.
Le résidu ayant été dissous dans l'eau, j'y versai une dissolution de platine qui y forma un précipité de sel triple de potasse. Ce sel fut recueilli avec soin, dissous dans l'eau, puis décomposé par l'hydrogène sulfuré. ( Pour que l'hydrosul-
fure de platine se précipite en entier, il est
nécessaire de chauffer un peu. ) La liqueur filtrée fut évaporée et donna du mu.riate de potasse, dont le poids indiquait 68 centigram. de potasse. Je le mis dans un creuset de platine, je versai dessus de l'acide sulfurique concentré. Lorsqu'il ne se dégagea plus de vapeurs sensibles, je pesai le creuset, j'ajoutai de l'eau pour dissoudre le sel, et le creuset fut pesé de nouveau après avoir été bien lavé et bien séché. La différence des poids donna la quantité de sulfate sec de potasse, qui répondait à 67 centigram. de potasse pure, ou 13,4 pour zoo. Comme ces opérations avaient été longues, je craignais d'avoir perdu de l'alcali, et j'essayai de dissoudre une nouvelle quantité de mine par l'acide sulfurique concentré ; ce procédé ne réussit bien qu'en faisant bouillir le mélange et le laissant ensuite macérer, si l'on peut se servir de cette expression, pendant quelques jours. Je décomposai cette dissolution sulfurique avec l'ammoniaque ; le poids du précipité alumineux fut absolument le même que dans l'opération précédente. L'eau de lavage ayant été évaporée à siccité, le résidu fut redissous dans une petite quantité d'eau , et la dissolution filtrée pour .sé-
parer un léger dépôt terreux qui s'était formé