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SUR LES Follets A LA CATALAN.
à la: magnésie de donner du fer de couleur ;° je n'émets cette opinion que pour le traitement catalan. En effet la magnésie étant la seule terre que renferme le minerai, elle ne peut entrer en fusion, et doit par conséquent rester adhérente à toutes les parties du masset. Lorsqu'elle entre en grande proportion , les particules ferreuses, séparées par des parties de magnésie, ne peuvent plus se souder. Cette opinion me parait d'autant plus vraie, que les maillats ne diffèrent des mines douces que par la magnésie que les premiers contiennent.
J'espère que le travail que j'ai entrepris sur les minerais d'Allevard , viendra à l'appui de ce que j'ai avancé.
Quoi qu'il en soit, ces diverses recherches m'ont toujours fait connaître que les mines
douces et lés rives donnent des fers qui ne laissent rien à désirer que les rives orgueilleux donnent également idu bon fer, très - rarement de couleur; enfin les maillats m'ont présenté une
question très-importanteésoudre; mais dans
l'état des choses je ne-pnis assig,ner. ceux de ces
minerais qui peuvent donner des fers suscep-
tibles d'être forgés; et, moins encore, si je
pourrai trouver les moyens de rendre ces mines propres au traitement catalan.
J'ai dit néanmoins, en suite de l'invitation de M. le Directeur général des mines , faire connaître sans délai les résultats de mes diverses opérations. 11 m'est très-agréable de pouvoir an-
noncer que sur quatre variétés de minerai que le canton d'Allevard.renferme , trois; ont donné des produits trèssatisfaisans , et qu'il me reste quelque espoir de pouvoir traiter la quatrième.
EXTRAIT D'UN MÉMOIRE Sur la possibilité de faire vivre des Mollusques fluviatiles claTis les eaux salées, et des Mol-
lusques marins dans les eaux douces, avec des applications à la géologie; PA R M. BEUDANT. _ Lu à l'Académie .royale des' Sciences, le 13 mai /816.
ON sait que dans le sol des environs de Paris on a distingué des terrains de formation marine et des terrains de formationeeau douce, et que cette distinction est fândée sur ce que les coquillages qui se rencontrent dans les premiers n'ont d'analogie qu'avec des coquillages marins, tandis
que les coquillages des autres n'ont d'analogie qu'avec des coquillages fluviatiles. Cependant M. Beudant avait trouvé en i8o8 , dans le grès de Beauchamp, près de Pierrelaye , la réunion des coquillages fluviatiles avec des coquillages marins; depuis il a reconnu le même mélange dans une couche marneuse aux envi-
rons de Vaucluse. En outre, il y a plusieurs autres couches coquillières sur l'origine des-
quelles les savans sont partagés, parce que les conchyliologistes n'ont pu encore s'accorder sur l'analogie d'une partie de leurs coquillages fossiles, soit avec des espèces marines , soit avec des espèces fluviatiles : telle , est entre autres, cette couche coquillière observée aux environs de Mayence.
Ces considérations jointes à celle de la conservation parfaite de tous ces coquillages, qui donne
lieu de croire qu'ils n'ont pas été transportés ,