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AVEC LE CHALUMEAU.
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ExphitÉixcEs
combustion partielle accompagnée d'une flamme ondoyante couleur d'améthyste.
L'alumine fond rapidement en globules vitreux, transparens, et tirant sur le jaune. La silice produit un verre de couleur orange,
qui semble se volatiliser en partie, et devient d'un jaune pâle. M. Clarke a cherché à extraire des terresà I.Périen5 ces sur la
InlétaniSabon, l'aide du chalumeau des terres.
les métaux qu'on suppose
qu'elles renferment ; il n'a réussi qu'une fois à retirer de la silice un métal plus blanc que l'argent; mais il est parvenu à obtenir constamment les métaux de la baryte et de la strontiane , et il a pu en constater quelques propriétés. Il mêla de l'huile à de la baryte très-pure, et en fit une pâte qu'il tint pendant quelques minutes exposée à la chaleur la plus intense du chalumeau ;
elle se fondit, et prit la forme d'un laitier noir et luisant comme du fer. Ce laitier, chauffé de
nouveau fut limé et présenta tin_brillant métallique semblable à celui de l'argent; sa pesanteur spécifique est d'environ 4 : il s'allie à l'argent ; l'alliage ressemble à l'étain granulé ou au plomb;
ii ne s'unit ni à l'or ni; au mercure ; il se combine au palladium et au platine. M. Clarke propose de le nommer plutonium: il a reconnu qu'il n'était pas nécessaire de mélanger de l'huile ou du charbon à de la baryte pour l'obtenir. Le
plutonium s'oxide à l'air ; lorsqu'on le tient pendant très-long-temps exposé à la flamme du chalumeau, il se convertit en un verre jaunâtre ; la flamme a une teinte verte : ce verre décompose l'eau, et se change en poussière blanche.
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L'auteur ayant appliqué ces mêmes procédés à la strontiane , en obtint, à plusieurs reprises, un métal analogue à celui de la baryte ; il conserva son éclat pendant plusieurs heures, mais il finit par s'oxider et repasser à l'état terreux. Les expériences de M. Clarke durèrent un mois ; son tubé de verre n'avait que deux pouces de long et environ -A7 de pouce de diamètre : il a vu sou vent la flamme rétrograder sans danger d'un demi - pouce, et s'arrêter d'ellemême en faisant éclater l'extrémité du tube; il pense qu'il ne peut y avoir explosion que lorsque l'orifice est trop grand. Il doit continuer ces expériences avec un appareil semblable, mais beaucoup plus grand, et il y mettra d'autant plus d'intérêt qu'il considère l'invention du chalumeau gazeux de compression comme une des _plus importantes découvertes qui aient jamais été faites pour l'avancement de la minéralogie et de la chimie.
Pour parer à l'inconvénient du danger de
Perfection-
l'explosion qui peut avoir lieu pour peu que le nem' tube de sortie soit d'un trop gros calibre, M. le professeur Mannoir,, de Genève, propose de condenser à part chacun des deux gaz dans deux réservoirs contigus, et de les faire sortir en même temps par deux becs, dont l'ouverture serait dans le rapport de i à 2, et dont les diamètres seraient par conséquent entre eux ;
V2=
à 1,44 (L'ibliotUque universelle,
volume 1.11, pag. Soit.) Le rédacteur de la Biblio-
thèque universelle remarque que, même en admettant que ces deux gaz soient constamment