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EXPÉRIENCES AVEC LE CRALiJMEAr.. 46 maintenus à un état égal de condensation con-, diti on essentielle, il n'est pas bien sûr que l'effet calorifique résultant de leur combustion, en se rencontrant au sortir de l'appareil , fût aussi puissant que celui de la flamme du mélange ex-
plosif préparé préalablement. Il pense qu'il serait facile d'obtenir cette condition avec l'appareil de M. Mannoir, en faisant communiquer les deux becs avec un petit renflement où_ se et qui se terminerait par un. ferait le petit ajutage mélange' au bout duquel serait le jet de flamme. Pour éloigner toute possibilité de danger, on adapterait au-dessous de ce petit réservoir une tubulure fermée par un bouchon de liège, qui, en cas d'explosion, serait chassé en bas sans aucun inconvénient. Il est à désirer que ces perfectionnemens soient soumis à l'épreuve de l'expérience.
ANALYSES DE MINÉRAUX.
ANALYSE d'un grand nonzbre de minéraux, par MM. Jou. GOTTLIEB GAHN et JACOB BEB2Lfus traduit du suédois en allemand (Extrait du journal de Schweiger, vol. 16, Pag. 241.) LA plupart des minéraux qui font le sujet de cet article, ont été trouvés auprès de Fahlun ( à Finbo et Broddbo ). Ils n'avaient pas en-.
core été examinés .avec l'exactitude convenable. M M .Gahn et Berzelius ont aussi analysé comparativement plusieurs autres minéraux de même espèce, mais de localités différentes, afin d'ob-
tenir quelques lumières sur la nature et la proportion des substances essentielles à leur composition, et ils sont entrés à cet égard dans de longues discussions, que nous ne transcrirons pas, parce qu'il nous semble qu'elles reposent sur des hypothèses qui sont encore loin d'avoir obtenu l'assentiment du plus grand nombre des savans. Le mémoire de MM. Gahn et Berzelius est rempli d'observations chimiques importantes, dont nous ferons un article séparé qui sera inséré dans les livraisons de 1817. Nous ne l'apporterons ici que le détail deleurs analyses,