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ANALYSES
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fondues et mêlées ensemble. Il s'est assuré du moins que la gadolinite d'Ytterby en contient ; car ayant pu examiner un échantillon d'yttria , étiqueté par Ekeberg , Varia pure provenant
de la gadolinite enterby, il y a découvert une quantité considérable d'oxide de cérium. Les gadolinites des environs de Fahlun sont composées de Gadolinite de Finbo. 0,1258o
Gadolinite de Broddlo.
Perte par la calcination.... o,006o
0,2416 0,4595 0,1690 0,1134 0,0065
0,9835
0,9893
Silice..
Yttria Oxide de cérium Protoiide de fer
o,45oo 0,1669 0,1026
Une partie de l'oxide de fer est probablement au maximum.
Voici comment M. Berzelius a procédé à
l'analyse. Il a dissous dans l'acide ._nitro-muria tique; la plus grande pastie-de-ra'silice est restée pure. Après avoit' -fientralisé: la dissolution par l'ammoniaque, il y a versé du succinate d'ammoniaque qui en a précipité l'oxide de fer et le reste de la silice. Il lui a été facile de séparer ces deux substances l'une de l'autre 'au moyen
de l'acide muriatique.
La liqueur filtrée lui a donné par l'ammoniaque un précipité d'yttria et d'oxide de cérium, et parroxalate d'ammoniaque un précipité semblable, dans lequel l'oxidé de cérium était en proportion plus forte:0 réunit ces deux précipités et les calcina dans un creuset ouvert; ils devinrent d'un ronge de brique clair. Restait
DE MINRAUX:
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à séparer l'oxide de l'yttria : pour opérer cette l'auteur indique la méthode qui suit. séparation' On fait dissoudre dans l'acide nitro-muria-
Séparation
tique concentré : la liqueur est rouge ou orangée il,oexiiitetditde, lorsquelle contient du cérium ; on l'évapore rium. pour chasser l'excès d'acide; on ajoute au résidu
un poids d'eau égal à cent ou cent cinquante fois celui de l'yttria et de l'oxide , et on met dans la dissolution des cristaux de sulfate de potasse : il se forme deux sels triples de potasse.,
l'un. et l'autre peu solubles; mais celui de cérium l'étant à peine, sur-tout quand l'eau est saturée de sulfate de potasse, il se dépose pour la plus grande partie au bout de vingt-quatre heures, et l'yttria reste dans la liqueur : le sel triple de potasse et de cérium est blanc si l'oxide
est au minimum, jaune si l'oxide est au maxi-
mum. On le jette sur un filtre, et on le lave
avec une dissolution concentrée dé sulfate de potasse; puis on le dissout dans l'eau bouillante, et on en précipite l'oxide par l'ammoniaque. Cet
oxide peut retenir un peu d'acide sulfurique après avoir été calciné. Pour l'en débarrasser,
il faut le dissoudre dans l'acide mu viatique bouil-
lant, et ajouter à là liqueur du muriate de baryte.
Quant à l'yttria , on la précipite par l'ammoniaque, et on la calcine avec le contact de l'air. Lorsqu'elle est pure, elle est parfaitement blanche; mais presque toujours elle retient encore de l'oxide de cérium ; alors elle est d'un jaune clair : où de l'oxide de manganèse; dans ce cas, elle est noire. En la traitant par l'acide nitrique concentré, le mauganèze reste avec la plus grande partie de boxide de cérium. Cepen-
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