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ANALYSES
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dant il reste souvent une portion de ce dernier oxide avec l'yttria , qu'il est extrêmement difficile d'obtenir parfaitement pure. M. Berzelius conseille de la dissoudre dans un acide, d'ajouter
à la liqueur un grand excès de sous-carbonate d'ammoniaque, pour précipiter le cérium et retenir l'yttria, de filtrer, faire bouillir la liqueur, et de traiter une ou deux fois de la même manière la terre qui se dépose. Tungstates. 10. Wolfram. Awdysedii_ Le wolfram que M. Berzelius a analysé, avait %wolfram. été trouvé dans le Cumberland; il était en morceaux choisis, et, autant qu'on pouvait eu juger à l'oeil , entièrement privé de (gangue. Sa pouts7.siCre mouillée 'était grise ; mais lorsqu'on là fit
sécher, elle devint d'un brun obscur. M. Berzélius a commeucé Par rechercher A. quel étatA'oxidation se trouvent le fer et .le
,manganèse dans ce minéral; et s,-comme le présumaient .MM. ,Aikin_ct_Haoffmann , il ren-
fçrme de l'oxide_de-iungstene et non de l'acide _tungstique. Pour cela,. il fit-digérer une portion de wolfram avec de l'acide muriatique concentré dans se colora cuver! janflacon bouché : ,nâtru et laissa une substance pulvérulente d'un bleu sale. La liqueur ayant été décantée et étendue
d'eau abandonna une matière blanche caséeuse devint jaune après avoir été_ séchée, et. se . comporta comme l'acide tungstique; ensuite elle fut, aturée d'ammoniaque; il se fit. d'abord. .
.précipité vert, puis le contact de l'air détermina peu-à-peu la précipitation d'une. grande
DE MINhAtjC
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quantité d'oxide rouge de fer. L'ammoniaque forme avec les sels de fer au minimum , des sels doubles qu'un excès d'alcali ne peut décomlposer que lorsque les circonstances permettent au métal de -se suroxider. Une moitié de la partie bleue insoluble fut exposée à l'air, lavée et séchée; elle devint d'un jaune de rouille, et l'ammoniaque en sépara de l'acide tungstique, en laissant derOxide de fer
au maximum; l'autre moitié ayant été traitée par l'ammoniaque dans un vase fermé, ne fut nullement attaquée : on ouvrit le vase pour donner accès à l'air, et au bout d'un certain temps elle se décomposa complètement.
Il résulte de ces expériences, que la partie bleue insoluble n'est point de l'oxide de tungstène comme le présumaient MM. A ikin et Hauffmann, mais du tungstate d'oxidule de fer. que 'l'ammoniaque ne décompose qu'a faide du contact de l'air; et comme. l'oxidule de fer ne pourrait exister si le manganèze n'était luimême au minimum d'oxidation, il s'ensuit que le wolfram est Un turvistate à bases d'oxidule de fer et de manganèze. L'acide muriatique ne décomposant qu'imparfaitement cette combinaison, M. Berzélius a procédé à l'analyse par la méthode qu'il a. .employée pour les tantalites. Quatre grammes de wolfram réduit en poudre fine, ont été mélangés avec 20 grammes.de sulfite acide de potasse, et exposes à la chaleur rouge dans un creuset de platine jusqu'à parfaite. fu-sion. Après le refroidissement, la masse 'était d'un gris jaunâtre sale. a. Elle fut délayée dans l'eau bouillante, fil-