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AMELIORATION
DE
LA CONDITION
DES
OUVRIERS
DANS
LES ÉTABLISSEMENTS MINIERS DE
LA PRUSSE.
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loi et étendre plus loin leur action, par exemple eu donnant d| méht annuel moyen a été de 25',06 pour chaque membre actif, et secours aux ouvriers dans le besoin, en contribuant à l'instructif que les caisses ouvrières ont payé, par chaque membre : des enfants, etc. Depuis 1871 on s'occupe de revoir et de perlée francs. . tionner les statuts : ii y avait notamment à craindre de voir 1; 15,20 en salaires de malades, frais de traitements, ete, et 2-1,88 en pensions et secours de toute nature, sociétés peu importantes, difficilement viables par elles-même; succomber sous le poids des charges qu'elles étaient obligées j § soit 40,08 par tète, remplir; on obvie à ce danger en facilitant leur fusion ave qui donne pour les dépenses, comparées aux contributions d'autres. On veut, d'un autre côté, donner aux ouvriers une pai plus active dans l'administration des sociétés; ils sont ameii: personnelles des membres, un excédant de i5',o2. ainsi à y prendre un plus grand intérêt. Les dépenses se groupent de la manière suivante : 1. Traitements et médicaments gratuits, en cas de maladie. Les membres de l'association sont, en général, au point de.vuec chiffre de la contribution à verser, et des salaires, pensions, eu — La loi n'accorde le traitement et les médicaments gratuits à recevoir, divisés en trois ou quatre classes différentes (employi qu'aux membres mêmes de l'association, mais plusieurs sociétés, inférieurs et ouvriers). On distingue des membres plus privUégit par exemple celles du district de Halle et quelques-unes de celles (meislberecktigte) ou membres constitués [slàndige),et des-men du district de Bonn, étendent cette faveur aux femmes et aux enbres moins privilégiés (minderberechtigte), ou non çbns'titm fants des membres, ainsi qu'aux veuves et aux orphelins. Dans {unslàndige). Ces derniers ne sont ni électeurs ni éligibles; i la société ouvrière de Miisen, chaque membre a droit, moyennant n'ont droit qu'au traitement et aux médicaments gratuits en cj un versement fixe de 2 th. 1/2 à 5 th. (Q',5J à n',25) par an, aux de maladie, et à une pension d'invalide ou à une contributif soins du médecin pour toute sa famille. Dans les sociétés de aux frais de leur enterrement, en cas d'accident survenu dans \ Westphalie, les membres non constitués ont droit au traitement travail. Les secours qu'ils reçoivent sont un peu inférieurs à ceiil et aux médicaments gratuits s'ils ont été blessés dans le travail des membres constitués. Pour arriver à jouir des droits compte des mines, ou en cas de maladie s'ils appartiennent depuis plus e de membre de l'association, il faut, d'après les statuts, que l'on de quatre semaines à la 5 classe et s'ils ont contracté leur malavrier: 1° soit membre de la société depuis un certain temps (1 oj die dans le travail, et cela pour une durée maximum de quatre 0 mois seulement. 2 ans au moins) ; 2 qu'il n'ait pas dépassé un certain âge (au mi nimum 19, et au maximum ho ans) ; et 5° qu'il n'ait ni maladie; ni infirmités qui puissent faire craindre une incapacité de trava prématurée. Certaines sociétés, particulièrement dans le distrii de Bonn, ont dans ces dernières années supprimé la catégorie de membres non constitués, comme n'étant plus conforme â l'ësprï actuel ; au lieu de cela, on fait faire aux membres entrants ui certain temps de noviciat. La contribution mensuelle des membres constitués varie d r
f
i5 à 5o sgr. (i ,87 à o ,75j, et celle des membres non constitués d; r
7 à i5 sgr. (o',875 à t ,8 5); ces contributions consistent tanteï. 7
en une somme fixe, tantôt en une fraction déterminée du salaire; Dans les statuts de toutes les sociétés on trouve cette clause, qu'un membre constitué qui a versé .ses contributions pendait une certaine série d'années [ho à 5o ans), est quitte à l'aven» de toute contribution ultérieure, sans préjudice des droits qu'il; s'est acquis. Il résulte des statistiques relatives à l'année 1S75 que le verse'
Plusieurs sociétés, dans les districts de Breslau, de Bonn et de Halle, possèdent des hôpitaux particuliers; on compte ainsi 26 hôpitaux, h infirmeries et asiles, et io pharmacies appartenant à des associations ouvrières. Les autres font soigner leurs malades dans lospices publics le plus à proximité. dépense moyenne en traitements et médicaments a été, en 1873, de 8',Ao par chaque membre. 2. Salaires de malades. — Le payement des salaires de malades est limité, par les statuts de la plupart des sociétés, à une certaine Se (6 semaines à 6 mois). Si, au bout de ce temps, la maladie 'asti pas finie, le malade reçoit le secours d'invalide corresponà son temps de service. Le salaire de malade, pour les memouvriers, va jusqu'à i5 sgr. (ir,875) par jour. Il varie, en f r Lphalie, de 9 à i5 sgr. (i ,i25 à i ,875) suivant que l'ouvrier e (e la 5 eu de la 1" classe. Il est payé à partir du commencement du traitement, défalcation faite des trois premiers jours de maladie et des dimanches.