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CIRCULAIRES
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CIRCULAIRES.
je constate que, depuis quelques années, il s'est produit un temps d'arrêt et que diverses compagnies semblent même considérer qu'elles ont atteint le maximum des concessions qu'elles pouvaient faire. J'estime cependant que le dernier mot n'est pas dit sur la matière et qu'il est encore possible de donner de nouvelles facilités aux ouvriers habitant les environs de Paris et des centres industriels, en les admettant dans un plus grand nombre de trains ou mieux en fixant des périodes dans la journée pendant lesquelles ils seraient reçus dans tous les trains, de façon à faire profiter des avantages accordés tous les corps de métier dont les heures de travail ne sont pas les mêmes. Mais c'est surtout en élargissant la zone clans laquelle les cartes d'abonnement sont, délivrées aux ouvriers que l'on arriverait au meilleur résultat. Jusqu'ici ces cartes ne sont guère délivrées que pour les distances atteignant 15 à 20 kilomètres au maximum; il semble que l'on pourrait aller facilement jusqu'à 2a kilomètres. Le temps de parcours ne serait guère augmenté; par contre, les ouvriers habitant la grande banlieue auraient beaucoup plus d'avantages pour venir travailler à Paris, et il est permis de penser que l'on développerait ainsi un courant de circulation qui, dans un temps peu éloigné, compenserait les abaissements de recettes qui se produiraient au début. Je vous prie donc de reprendre l'examen des trains ouvriers sur les bases indiquées par la Chambre des députés et développées dans la présente circulaire, et de me faire connaître, le plus tôt possible, les mesures que vous comptez prendre pour arriver au résultat cherché. Recevez, etc.
Le Ministre des travaux publics, TURREL.
ADMISSION DANS LE CORPS DES CONTRÔLEURS DES MINES. — CONCOURS DE
1897.
A Monsieur le Préfet du département d Paris, le 26 décembre 1896. Monsieur le Préfet, j'ai l'honneur de vous annoncer qu'un concours pour l'admissibilité à l'emploi de contrôleur des mines s'ouvrira le lundi 29 mars 1897.
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Les demandes des candidats devront être adressées aux ingénieurs en chef des mines, qui les feront parvenir au ministère des travaux publics avant le 16 février prochain, dernier délai. Toute demande qui parviendrait au ministère après cette date sera rigoureusement écartée. Les agents appartenant déjà aux cadres permanents du personnel dépendant du ministère des travaux publics produiront exclusivement à l'appui de leur demande un certificat, sur papier timbré, d'un médecin assermenté, constatant qu'ils sont de bonne constitution et exempts de toute infirmité les rendant impropres à la marche ou à la visite des travaux souterrains. Toutefois, leur demande devra porter en marge les indications suivantes : Nom et prénoms; Lieu et date de naissance ; Qualité, grade et traitement ; Service et résidence ; Emploi auquel le candidat est habituellement affecté; Date de la nomination à chaque grade; Services civils et militaires et emplois antérieurs; Études faites par le candidat. Ces renseignements devront être visés par le chef de service. Quant aux candidats étrangers à l'Administration, ils auront, indépendamment du certificat médical ci-dessus énoncé, à produire les pièces suivantes : 1° Acte de naissance ; 2° Extrait du casier judiciaire; 3° Certificat de bonne vie et mœurs délivré par le maire du lieu de leur résidence ; 4° Attestations faisant connaître les antécédents et les éludes faites, ainsi que copies, certifiées conformes, des certificats ou diplômes qui ont été obtenus.
Nul ne sera admis au concours s'il n'est âgé de vingt et un ans accomplis et de moins de trente ans au l01'janvier 1897; les militaires porteurs d'un congé obtenu après trois ans de service sous les drapeaux seront toutefois admis à concourir jusqu'à l'âge de trente-trois ans, et les agents attachés à l'Administration des travaux publics à titre permanent qui, à trente ans, comptaient plus de deux ans de services, seront admis jusqu'à trente-cinq ans. DÉCHETS, 1896. 46