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TRAVAIL
DES ENFANTS
533
ET DES FEMMES.
vembre 1892 s'établit conformément au tableau suivant :
PROPORTION
w ta
TRAVAIL DES ENFANTS ET DES FEMMES DÉSIGNATION
DANS LES MINES, MINIÈRES ET CARRIÈRES.
protégé
(ANNÉE
da personnel protégé au personnel total
PERSONNEL
ta 91 " i O K
adulte
Total
en
1896 en 1895
1896.) 100 15.2
p.
1 souterraines .Minières 1
continues.., ' temporaires. à eiel ouvert' «»»traues». 1 temporaires.
RAPPORT DE LA
Total Total en 1895
436 23.594 18 36 123 82 1.031 1.488 2.960 243 10.228 3.032 25.251 2.119
•31.210 189 1.049 15.830 3.531 49.757 51.047
154.804 225 1.131 17.318 3.774 52.789 53.166
40.647 30.594 Vi 226 27.832
252.613 224.391
283.207 252.138
8*5
6.4 5.7 3.9
p.
100 14.8 7.5 5.6 6.2 3.7
10.8 11'.'o
COMMISSION SUPERIEURE DU TRAVAIL DANS L'INDUSTRIE
AU
PRÉSIDENT DE
LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
(EXTRAIT.)
Les ingénieurs et contrôleurs des mines sont chargés, sous l'autorité du minisire du commerce et de l'industrie, d'assurer l'application de la loi du 2 novembre 1892 dans les exploitationdes mines, minières et carrières, ainsi que dans leurs dépendances ; ces dépendances comprennent, soit celles rattachées aux exploitations minérales en vertu de la police ordinaire des mines, soit celles qui ne dépendent pas de la police des mines, mais sont rattachées aux exploitations par un lien industriel immédia ', et intime. La présente note a pour objet de résumer, comme les armées précédentes, les faits essentiels des rapports par lesquels les ingé nieurs en chef des mines ont rendu compte de l'application de la loi dans leur arrondissement minéralogique. Statistique des établissements et de leur personnel. — D'après les renseignements recueillis par le service des mines, la statistiqui de l'industrie extractive pour l'application de la loi du 2 no
L'augmentation de 31.000 personnes, dénotée par ce tableau, dans le personnel de 1896 par rapport à celui de 1895, s'applique pour 4.500 aux mines, et pour le restant aux carrières. Mais pour ce groupe d'exploitations, <Lmi la dissémination et la lemporanéité du travail rendent la surveillance si difficile, celte augmentation paraît résulter d'une meilleure connaissance de la situation plus que d'un surcroît d'activité. On a déjà signalé, dans le rapport de l'année dernière, les différences présentées individuellement par les diverses exploitations groupées ensemble dans le tableau ci-dessus, depuis l'entreprise des mines d'Anzjn avec son effectif de 12.000 personnes dont 2.000 protégées, occupées dans les ateliers les plus multiples et les plus divers, jusqu'à ces mines, assez nombreuses, et surtout à ces innombrables-carrières qui ne sont que des fouilles, plus ou moins temporaires, sans agencements et sans outillage, occupant deux ou trois personnes, et où souvent même un ouvrier travaille seul. C'est ainsi que, pour les exploitations de mines, nonobstant le nombre des petites exploitations, la moyenne de l'effectif du tableau ci-dessus est encore de plus de 350 ouvriers par établissement, tandis que cette moyenne tombe à 2 pour les carrières à ciel ouvert temporaires, et n'est pas même de 2 pour les carrières souterraines temporaires ; elle n'est que de 10 poulies carrières souterraines continues, et de b pour les carrières à