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STATISTIQUE DE LTNDUSTRIE MINERALE
a élé moindre en Allemagne (1 fr. 28 en Prusse, 2 fr. 03 en Saxe, 1 fr. 39 en Bavière, 1 fr. 80 dans les autres pays). Aux États-Unis, l'augmentation a élé de 0 fr. 61 seulement, et la tonne métrique n'a coûté que 6 fr. 86 en moyenne. Dans ce pays, qui occupe maintenant le premier rang comme producteur, on a tiré des mines 243.387.000 tonnes de houille en 1900, soit 14.703.000 tonnes d'augmentation par rapport à l'année précédente. L'Allemagne a réalisé un accroissement presque aussi considérable : 14.307.000 tonnes, avec une production de 149.bol.000 tonnes. Les 228.784.000 tonnes obtenues en Angleterre dénotent un progrès bien moindre, mais qui est toutefois de 5.168.000 tonnes. La Belgique a extrait 23.403.000 tonnes, soit un excédent, très notable relativement, de 1.391.000 tonnes. En Russie, la production s'est développée d'une façon remarquable depuis quelques années : elle a atteint 16.138.000 tonnes en 1900, et s'est accrue de 6.733.000 tonnes en quatre ans. Le tableau comparatif de la production minérale des principaux pays, qui est annexé à la présente statistique, montre qu'en 1900 la production des combustibles minéraux dans le monde dépasse 702 millions de tonnes. Le total l'emporte de 44 millions sur celui qu'accusait le tableau de l'année précédente. C'est aux importations que nous devons recourir pour compléter l'approvisionnement de combustibles qui nous est nécessaire. Elles nous ont fourni 13.391.000 tonnes, dont 1.572.000 de coke, ce qui représente environ 16.177.000 tonnes de houille, si l'on substitue au coke le poids de la houille qui lui a donné naissance. Cette dernière quantité équivaut à près de moitié de la production française. En raison des besoins croissants des consommateurs, les importations se sont augmentées de 2.592.000 tonnes pour la houille et de 143.000 tonnes pour le coke. L'Angleterre en a principalement bénéficié; elle nous a envoyé, en effet, 8.360.000 tonnes, contre 6.708.000 l'année précédente; la Belgique : 5.330.000 contre 4.424.000; l'Allemagne : 1.616.000 contre 1.303.000. Pour la première fois, nous avons reçu des houilles de provenance américaine; le poids s'en est élevé à 59.000 tonnes. Étant donné le bas prix du charbon en Amérique, où il existe des gisements puissants sur des étendues considérables, les expéditions de cette espèce semblent appelées à prendre plus d'extension. Elles auront pour résultat, en faisant concurrence aux houilles anglaises dans nos grands ports de mer, de mettre obstacle à toute hausse
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ET DES APPAREILS A VAPEUR.
exagérée de ces combustibles, auxquels elles peuvent suppléer. Nos exportations, qui se font principalement en Belgique, puis en Suisse, n'ont pas dépassé 896.000 tonnes de houille et de coke. Elles ont diminué de 101.000 tonnes. Si l'exploitation de nos houillères n'a pas été poussée aussi activement que l'état du marché l'aurait permis et qu'il eût été à souhaiter dans l'intérêt général, elle n'en a pas moins donné de très brillants résultats pendant l'année 1900, en raison des prix de vente très élevés du charbon. La valeur des produits sur le carreau des mines a atteint la somme de 499 millions, avec une augmentation de 91 millions et demi par rapporta l'année 1899, qui avait été déjà très rémunératrice. Les salaires payés directement aux mineurs entrent dans cette somme pour 215.878.000 francs; ils se sont eux-mêmes accrus de près de 22 millions. Le nombre des ouvriers employés dans les houillères, montant à 162.100, a augmenté de 8.200. Le salaire annuel résultant de ces deux données s'est trouvé porté à 1.3.33 francs en moyenne, y compris les femmes et les enfants, accusant une majoration de 72 francs par personne. Il avait déjà haussé de 33 francs en 1899. L'élévation graduelle des salaires ouvriers est un des faits marquants du siècle qui vient de finir. Toutefois, les chiffres qui précèdent accusent une situation exceptionnelle. Il en résulte la certitude que les exploitants ont fait participer les mineurs à leurs bénéfices. Mettant à part 90.000 tonnes de tourbe, substance qui, bien que non concédée, rentre dans la catégorie des combustibles minéraux et dont la valeur est de 1.435.000 francs, la production minière de la France, dont le charbon forme la majeure partie, se complète comme il suit, en nombres arrondis : Poids
Minerais de fer (des mines et des minières) Minerais métallifères Substances bitumineuses et diverses Sel gemme
Valeur
5.448.000 tonnes 442.000 278.000 604.000
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20.579.000 francs 15.975.000 — 2.049.000 7.291.000
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