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STATISTIQUE DE L'INDUSTRIE MINÉRALE
Par comparaison avec les résultais de l'année 1899, ces chiffres font ressortir des augmentations en poids et en valeur sur tous les produits ci-dessus, à l'exception des minerais métallifères. Ces derniers comprennent ceux de plomb et d argent, de zinc, les
à la surface,' monte à 179.000, en augmentation de 9.000. Il comprend un peu plus de 6.200 femmes, employées exclusivement au jour, et de 10.700 enfants au-dessous de seize ans. D'autre part,
pyrites de fer et, en moindre importance, des minerais de cuivre, de manganèse, d'antimoine, d'arsenic, ainsi qu'une petite quantité de quartz aurifère. Il y a lieu de noter que l'extraction des minerais de zinc s'est amoindrie de 17.000 tonnes, la valeur de ce métal ayant sensiblement diminué. Celle des pyrites de fer et des minerais de manganèse a aussi décliné, tandis que l'exploitation des minerais de plomb argentifère et de ceux d'arsenic a été un peu plus active. Finalement, l'ensemble de la production minérale de la France, en ajoutant au sel gemme 485.000 tonnes de sel marin, s'est élevée, en 1900, à 40.755.000 tonnes, représentant sur place une valeur de 551 millions. — On a compté 545 concessions de mines en activité, 10 de plus qu'en 1899. Il en a été institué 18 nouvelles, savoir: 3 de combustibles, 12 de minerais de fer, 3 d'autres minerais. On doi citer parmi les premières la concession de Saint-Gervais (Puy-de Dôme), qui est la
seconde du nouveau bassin houiller de la
Rouble, et celle de Sainl-Martin-de-Valgalgues (Gard), instituée sur un prolongement nouveau du bassin houiller d'AIais. Parmi les 12 concessions de minerais de fer, 11 sont situées dans la région de Landres, en Meurthe-et-Moselle, où le puissant gisement de minerai oolithique, découvert en 1894, a déjà donné lieu à une série de concessions; la douzième esldans le Calvados. Le nombre total des mines concédées s'élevait à 1.452 en France et à 55 en Algérie, au
1er
janvier 1901.
Depuis 1891, 118 concessions nouvelles ont été instituées.
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ET DES APPAREILS A VAPEUR:
les
minières et
carrières
emploient environ
133.000 ouvriers; mais ces derniers, en majeure partie, ne sont pas occupés d'une façon continue pendant toute l'année. .
Ce personnel est exposé aux risques professionnels inhérents
aux conditions du travail et principalement, pour 141.500 personnes qui sont employées souterrainement, à des éboulements. Ces derniers accidents sont beaucoup plus meurtriers dans les carrières souterraines et dans les mines diverses que dans les mines de charbon, ce qui s'explique par le fait que, dans ces dernières, les galeries et les chantiers sont généralement revêtus de boisages aussi complets qu'il est nécessaire. Ensuite viennent les chutes dans les puits. L'exploitation des voies ferrées souterraines dans les houillères est également une fréquente source de dangers. Le grisou, dont les accidents appellent spécialement l'attention des ingénieurs des mines, est beaucoup moins redoutable, surtout depuis que la ventilation ainsi que l'emploi des explosifs ont été grandement améliorés. En ce qui concerne ces derniers, de nouvelles mesures ont été prises pour leur conservation, à la suite de l'explosion d'une dynamitière souterraine survenue à Aniche, le 28 novembre 1900, d'abord par une circulaire ministérielle du 14 décembre suivant, puis par un décret du 23 décembre 1901. Le nombre des ouvriers tués en 1900 a été de 260 dans les mines, de 177 dans les carrières, contre 236 el 168 l'année précédente. L'augmentation, en ce qui concerne les mines, est due à deux catastrophes exceptionnelles: l'explosion de la dynamitière souterraine, dont il vient d'être question, où 21 hommes ont trouvé la mort, et un dégagement instantané de gaz acide carbonique, aux houillères de Trélys, qui a coûté la vie à 16 per-
— Les recherches de mines n'ont jamais été aussi actives. On n'en a pas signalé moins de 202 en France et de 58 en Algérie, disséminées dans 51 départements. Un certain nombre d'entre elles, qui témoignent d'efforts et de sacrifices considérables, se
sonnes. Pour 10.000 ouvriers, employés à l'intérieur el à l'extérieur, la proportion des morts accidentelles a été la suivante, en 1900 :
sont poursuivies en 1901. Leurs résultats définitifs ne peuvent
Houillères
14,2
encore être indiqués. On a tiré de l'ensemble des travaux de
Autres mines
17,8
recherches un peu plus de 35.000 tonnes de substances- miné-
Carrières souterraines
22,0
rales diverses, dont 23.000 ont consisté dans des minerais de fer.
Carrières à ciel ouvert
11,5
On voit que, malgré les deux catastrophes Le nombre des ouvriers travaillant dans les mines, au fond ou
précédemment
signalées, les houillères ont présenté moins de risques de mort DÉCHETS, 1901.
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?*