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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES ET INSTRUCTIONS ADRESSÉES
AUX
PRÉFETS,
APPAREILS
A
AUX
INGÉNIEURS
VAPEUR. MESURES
— DE
CHAUDIERES
DES
MINES, ETC.
A TUBES
D'EAU.
PRÉCAUTION.
Le Ministre des travaux publics, à Monsieur le Préfet du département d Paris, le 10 septembre 1902.
Un certain nombre d'accidents mortels, survenus dans la conduite des chaudières à tubes d'eau, donnent à penser que l'industrie est insuffisamment éclairée au sujet des mesures à prendre lorsqu'un indice alarmant, tel que manque d'eau au tube de verre, bruit de fuite dans le fourneau, etc., donne lieu de craindre que la rupture d'un tube vaporisateur en soit imminente. La rupture d'un tube vaporisateur, ayant le diamètre-de ceux généralement usités dans la construction des chaudières dites à tubes d'eau, et lorsque, par ailleurs, le type de la chaudière est convenable, n'est pas susceptible d'entraîner d'effets dynamiques lointains; en revanche, elle sullit parfaitement à causer dans les chaufferies de graves accidents de personnes, lorsqu'il en résulte, dans la direction des ouvriers chauffeurs, un retour de flammes, une projection brûlante de vapeur et d'eau. C'est en vue de prévenir ce genre de danger qu'ont été libellées les recommandations contenues dans les circulaires de mon prédécesseur en date du 7 juillet 1900 (*) (appareils fonctionnant à terre) et du 30 octobre 1901 (") (appareils placés à bord des bateaux), et, tout d'abord, je confirme ces recommandations, sur lesquelles il importe que les ingénieurs des mines et les commissions de surveillance des bateaux à vapeur continuent, en tant que besoin, à appeler d'une manière particulièrement pressante l'attention des intéressés.
Mais ce n'est pas tout. 11 est arrivé trop souvent que, sur un indice alarmant, donnant lieu de craindre la rupture d'un tube vaporisateur, le personnel préposé à la conduite de l'appareil a ouvert les portes de façade, portes de foyer ou portes de boîtes à tubes, soit en vue de se rendre un compte exact de la situation, soit afin de tâcher de sauvegarder l'appareil en jetant le feu bas. De graves accidents de personnes ont été la suite de cette manœuvre dangereuse. La première règle doit être, en pareil cas, de ne faire, ni ne permettre, encore moins ordonner aucune manœuvre susceptible de compromettre la sécurité des personnes; il importe qu'au contraire les choses soient disposées et les ordres donnés de manière à garantir en première ligne cet intérêt supérieur. Il est d'ailleurs possible de concilier ce résultat avec l'utilité qui s'attache à mettre fin immédiatement au chauffage de la chaudière, en munissant les générateurs de dispositifs spéciaux permettant d'éteindre les feux sans ouvrir les portes du foyer. Je vous prie, monsieur le préfet, d'inviter l'ingénieur en chef des mines, ainsi que les présidents des commissions de surveillance des bateaux à vapeur de votre département, à attirer, sur les observations qui précèdent, l'attention des usagers des chaudières à tubes d'eau. Les ingénieurs des mines devront aussi attirer l'attention des constructeurs de chaudières à tubes d'eau sur ces mômes considérations. E. MARUÉ.IOULS.
MINISTÈRE DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE, DES POSTES ET DES TÉLÉGRAPHES.
"IHAVAIL DANS L'INDUSTRIE. — APPLICATION DU DÉCRET DU
28
.MARS
1902.
Le Ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, à M. l'Inspecteur divisionnaire du travail. Paris, le 21 septembre 1902. I.
(*) Volume de 1900, p. 235. (**) Volume de 1901, p. 363.
Monsieur l'Inspecteur divisionnaire, vous trouverez ci-après
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