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TERRAINS DE GYPSE ANCIEN.
l'ERRA/NS DE GYPSE ANCIEN:
par lui-même, soit par ses nombreux. élèves,
fribués, on a fait voir qu'ils renfermaient un plus grand nombre d'élémens qu'on ne l'avait .cru ;on y a reconnu des roches que leur structure, éminemment cristalline, avait jusque-là fait regarder comme exclusivement primitives ;
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parmi lesquels on compte les plus illustres géologues, soit enfin par d'autres observateurs. Dans ces dernières années, l'attention que l'on a portée sur les coquillages, et en général sur les débris de corps organisés fossiles, et le soin que l'on a mis à en déterminer plus rigoureusement qu'on ne l'avait encore fait les genres et les espèces, ont ouvert une nouvelle source extrêmement féconde d'observations exactes sur les terrains secondaires,, et on a lieu d'espérer que ces dépouilles d'animaux et de végétaux pourront, par la suite, fournir aux géologues. (les caractères certains, pour distinguer les différentes formations de cette classe de terrains. On s'est moins occupé, depuis quelque temps, des terrains primitifs, ou plutôt les observations
nouvelles que l'on a faites sur cette classe de terrains si importante, par les minéraux utiles qu'elle contient, ont présenté, moins des résultats nouveaux positifs, que des doutes sur quelques-unes des formations dans lesquelles on avait cru d'abord pouvoir la partager. Enfin, ,cette autre classe intermédiaire, si heureusement imaginée par M. Werner, pour
réunir et isoler des autres ces terrains qui portant déjà le caractère essentiel des secondaires (la présence des corps organisés), conservent néanmoins, dans les minéraux et les roches qui les composent, et aussi par leur position géologique, tant de rapports avec les pri-
mitifs, les terrains de transition en un mot, ont été l'objet d'un grand nombre de recherches. Sans modifier d'une manière notable les prin-
cipaux caractères qu'on leur avait d'abord at-
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et généralement on a beaucoup étendu leur domaine.
MM. De Bach, Haussmann, Brongniart
°malins , Raumer,, Bonnard, sont les princi-
paux naturalistes dont les observations ont
éclairé cette partie importante de la géologie. Dans le même temps, et avant que leurs premières observations fussent connues, j'ai eu aussi l'avantage de pouvoir me livrer à ce genre de recherche, et dans un mémoire que j'ai eu
l'honneur de lire à la classe des sciences de l'Institut en 1807 (f), j'ai fait voir que dans la chaîne des Alpes, et principalement dans cette partie de la Savoie, qui porte le nom de comté de
Tarentaise, il existe beaucoup de terrains de transition, qui présentent des caractères assez différens. de ceux que l'on avait observés jusque-là en Allemagne et ailleurs, et notamment en ce qu'ils renferment un plus grand nombre de roches, rangées jusqu'ici exclusivement dans les terrains primitifs. Tous les voyages que j'ai faits depuis dans le même pays, où mes fonctions m'appelaient alors chaque année, n'ont fait que me confirmer dans mes premières idées, et j'ai eu la satisfaction de les voir approuver par M. De Bach qui a visité
cette contrée, et aussi par M. Omalius de
(i) Ce mémoire est inséré dans le Journal des Mines, tome XXIII, n°, 137, page 3u1.
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