Annales des Mines (1817, série 1, volume 2) [Image 171]

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TRAITEMENT

abandonnant une partie de son plomb, devient

plus sèche et plus légère. Quand la flamme

menace de s'éteindre, on jette de nouvelle résine pour la ranimer; Oh continue ainsi pendant 15 On 20 minute S 1 au bout desquelles 'on enlève avec une pelle puis avec nue écuinoire, toute

la Matte mêlée de charbon qui Surnage, pour la rejeter dans le fourneau; cette Matte , dans

le commencement de toperatiein; étâit beaucoup plus chkiiide et renfermait une plu grande

quantité de plomb, deux raisons qui empêchaient qu'elle ne se séparât completement.

Maintenant, quoique déjà appauvrie par l'opé-

ration que nous venons de décrire, elle rend encore beaucoup de plomb dans le fourneau, parce qu'elle est durcie quand on l'y jette.

L'année dernière Ion se debarrassait de la

flatte au moyeu de quelques pelletées de chàux que l'on jetait dans le basin intérieur avani de faire la percée. On remuait , et la chaux s'emparant probablerrient d'une partie du soufre de la matte I et durcissant avec elle, en purgeait le plomb', mais trop incompléternent à ce qu'il paraît; aussi a-t-on renoncé à ce procédé. Le plomb découvert paraît d'un rouge sonibre; on s'occupe alors à le couler en barres; deux ouVriers le puiSent à cet effet dans lé bassin de réception 'avec de grandes cuillers ét le portent a-UX lingotières: chaque cuillerée lait une barre d'environ 18 kilogrammes. On a déjà lobteriii les â-peu-près du produit total de là folite; poür obtenir le resté , on a continué à 'chauffer jiirsqu'à 3 heures : on :a mis alOrs dti bois Potir la deriii'ère fois. Le travail à là spadèlë,"; repriS à 2 heures,

i5 a été continué aussi jusqu'à 3; on a fait alors la dernière coulée. Quoiqu'on n'ait fait pour cette charge que D11 SIT,LEITRE DE PLOME

quatre coulées, il ne s'ensuit pas que ce nombre de coulées soit fixe; on en fait quelquefois cinq, et même six; Mais alors il est difficile que le travail ait bien réussi. Après la dernière coulée, on a déchargé le fourneau ; à cet effet; deux ouvriers se placent aux deux premières. portes, et un troisième avec la racle se met à la porte du fond, pour attirer et faire tomber à terre, par cette porte, les matières que les deux Premiers ou'vriers pqussent avec leurs spadèles; il. a: Soin dé jeter de temps en.

temps de l'eau .dessus, pour éviter d'être incommodé par la trop grande chaleur. On fait ensuite siibir au plomb qui eSt dans le bassin, avant de le couler en saiinlinis, l'OP'&ratiein que liOilt.avedià décrite précédemment, 'én retire sciât Mises en et les mattes dépôt à côté du bassin pour les passer. dans la charge suivante ; -quelquefois pourtant, quand on en a le temps et qu'elles sont très-abon-: 'à ordinairement lieu quand on daines, Ce

a chauffé fortement, on les rejette sur-le-champ

dans le fourneau, où elles fournissent promptement beaucoup de plomb: On finit par lingoter, et on procède au traitement d'une nouvelle charge. Il est bon de remarquer que le plomb de la dernière ou des deux dernières coulées est plus sulfuré et phis impur que celui qu'on obtient dans le premier travail, ce qui tient à la haute température qu'il a fallu développer pour l'extraire des crasses; il est remarquable aussi qu'il