Annales des Mines (1817, série 1, volume 2) [Image 170]

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5I2 TRAIT.EMENT qu'elle- est déjà plus ou moins endommagée cette chaux se combine en partie avec les tières qui imbibent la sole, et cette dernière

durcit (i); cela fait, on bouche la dernière

porte par laquelle on cesse de travailler pendant

tout le reste de l'opération,

On .ferme de même la porte du milieu, après avoir. rejeté auprès de la chauffe les matières qui se trouvaient vis-à-vis) et l'on n'ouvre en-

suite cette porte du milieu que rarement, et s'agit de relever les mattes qui descendent, dans la percée. Toutes les matières étant rejetées vis-à-vis la première porte, elles y éprouvent un surcroît de chaleur, que l'on augmente encore en pous-

5t3 peurtant pas sensiblement l'odeur de soufre lorsqu'on les chauffe sous la moufle ; il faut donc que le soufre y soit presque entièrement 'combiné avec le plomb à l'état d'acide sulfu-rique , et constitué ainsi de sulfate de plomb. Nous verrons que c'est une circonstance défavorable à l'extraction du plomb; il est donc avantageux d'en opérer la réduction partielle. On remue constamment les matières par la première porte; elles sont rouges-blanches; la flamme dont elles sont recouvertes doit durer DU SULFURE 13E" PLOMB.

sant fortement le feu dans la chauffe, et en mettant du bois dans le fourneau même; ce qui a commencé à se faire à une heure.

jusqu'à la fin; le fourneau est rempli de vapeurs blanches très-épaisses; le plomb, qui coule de moins en moins abondamment, entraîne beaucoup de mattes; les spadèles rougissent prompiement , et s'usent de même ; aussi a-t-on soin de n'employer alors que les mauvaises. On a fait la. troisième coulée à une heure -1;

charbon qui en résulte produise un effet ré-

cette coulée amène toujours beaucoup de mattes, dont il convient de débarrasser le plomb avant de .7e mettre en saumons : on fait en conséquence

La quantité de bois que l'on jette ainsi dans ce fourneau, est assez considérable pour que le

ductif sensible ; cet effet peut être à cette épo-

que avantageux, parce que la proportion du

sulfate de plomb qui s'accroît constamment finit

par devenir 'relativement trop considérable. Il est remarquable, en effe.G.que les crasses que l'on Sort du fourneau fin de la fonte, quoi-

que renfermant encore beaucoup de soufre,

comme le prouve l'abondance des maltes qu'elles fournissent au fourneau 'à. manche, ne donnent (1) Quand la sole est fortement endommagée, et qu'il s'y est formé d' biieVasses, polir: ila-raccommoder on fait un mélange, clp:çi-ages, aussi épuisées. que possible , et de chaux; on chauffece'mélarige jusqu'à le ramollir, et on l'applique ensuite dans les cav,ités en ayant soifl ,de bien unir la surface.

l'opération suivante, qui a pour objet de purger le métal de tout ce qui pourrait le rendre aigre et impur. Le maître fondeur fait jeter dans le bain trèschaud un demi-van de sciure de bois et de copeaux, et par-dessus un peu de résine; il brasse

fortement avec une écumoire, ce qui donne lieu à une épaisse fumée. Un moment après,

il met le feu aux copeaux avec un peu de

résine enflammée, et continue à remuer rapidement et fortement, de Manière à mettre la matière charbonneuse et enflammée en contact avec le plomb et les mattes. Les parties qui étaient oxidées se désaident, et la matte brisée,

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