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TRAITEMENT
Le fourneau nettoyé, et suffisamment chauffé, on y verse un van de charbon, et par-dessus les crasses qui recouvrent le bain de plomb dans
la dernière coulée; on laisse le charbon s'allumer lentement sans donner le vent (le vent est ôté pendant que les ouvriers du poste précédent nettoient le fourneau, sans cela ils en seraient très - incommodés, parce qu'ils sont obligés de se placer de manière à voir par le
dessus du fourneau dans son intérieur, le fourneau d'ailleurs se refroidirait trop ), pendant ce temps on coule le plomb proyenant du ressuage de l'opération précédente,, et l'on achève de nettoyer la rigole et la plaque du fond avec un ciseau.
Cela fait, on ajoute de van de charbon ; on jette dessus, du côté de la tuyère, trois
conques de minerai (45 kilogr. ), et l'on donne le vent. Si l'on a le vent à sa disposition, on le donne.
moins fort pendant la fonte proprement dite que pendant le ressuage, parce que, dans le
dernier cas, le plomb diminuant de proportion
est enveloppé et retenu avec plus de force;
mais quand on ne peut avoir que peu de vent, on le maintient uniforme pendant tout le travail. C'est ce que j'ai vu faire à Pesey pendant l'hiver de 18°8 , les trompes ne pouvant fournir que 91 pieds cubes d'air par minute, et cet air ayant la densité .résultante d'une hauteur barométrique de 64o millimètres. Le plomb commence ordinairement à couler au bout d'un quart d'heure. Vingt-cinq minutes environ après avoir fait
bt1 StJLet= 1:)ÈPLOMBn; la première charge, elle se trouve descendue du tiers environ de la hauteur du fourneau ; on
ajoute alors + de van de charbon, et par-dessus,
toujours du côté de la, tuyère, trois conques de minerai, et l'on continue de la même manière jusqu.'à ce que l'on ait passé les 400 kilog.
que .Pon.- doit traite pendant le poste. Cette quantité de minerai exige ordinairement neuf charges, qui emploient en tout 3 heures ; quand il ne reste pas assez de minerai pour faire
la dernière charge, on y ajoute les
crasses que l'ouvrier pendant le travail fait sortir du fQurneau par l'ouverture de la poi-
trine. Pendant tout ce temps le travail des ouvriers, qui est très-peu pénible, consiste à nettoyer la rigole afin;de donner écoulement au plomb, qui
ne peut qu'éprouver du déchet en séjournant dans le fourneau, à soulever sur la fin les nia+ fières avec un ringard introduit dans le fourneau par l'ouverture de la poitrine, et à dégager le fourneau eu u faisant tomber à terre une partie des Crasse-s. Ce sont ces premières crasses que l'on ajoute quelquefois à la dernière
charge en. minerai. Quand cette dernière charge selrouve suffisamment.descendue, on soulève de nouveau les ingtires à l'aide d'un ringard; .on dégage le fourneau en. eu faisant sortir à-peu-près une eliarge delcrasses nue Yeu rejette- par-dessus avec -1 yau de charbon' et Poila ainsi la dixième et dernière charge de la fonte proprement dite. Mor4;:s,eulem.ent ou commence à voir des 144te:;!_-) Int.Q..partie,s'écoule dans la. chaudière
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