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TRAITEMENT
où les ouvriers prétendent qu'elle abandontic
du plomb, ce qui serait une suite de sa ri-
chesse en plomb et du refroidissement qu'elle éprouve à la surface ( effet analogue à .celui
que l'on observe, dit-on, à Ramelsberg, où, pour purifier du plomb souillé de cuivre, on
se borne à le laisser refroidir dans la poêle qui le renferme : le cuivre comme moins fusible se fige au fond. Ce mode de séparation du cuivre et du plomb me parait d'ailleurs devoir être bien imparfait). Une partie de la matte vient se figer sur la partie extérieure de la plaque du fond on la rejette sur le fourneau avec la palette à mesure qu'elle paraît, et comme elle s'est déjà un peu durcie, elle donne son plomb avec beaucoup de facilité. On laisse la dixième charge descendre jusqu'à
la hauteur de la tuyère, ce qui exige près de 4 d'heure ou. une heure. L'un des ouvriers
armé d'un ringard, soulève alors les crasses et les fait sortir du fourneau le deuxième, avec sa palette., empêche qu'elles ne tombent dans
la chaudière, et les fait tomber à terre ; le
troisième ouvrier jette de l'eau dessus, ce qui développe une forte odeur d'hydrogène sulfuré
il paraît que l'on refroidit ainsi les crasses pour que la trop forte chaleur n'incommode pas les ouvriers ; ces derniers prétendent aussi que le refroidissement par l'eau empêche la formation des mattes ; c'est une chose assez difficile à concevoir. On ne peut admettreen effet,. que l'oxigénation des matières quiC.--ert résulte soit assez sensible pour produire 'un effet notable-, il faut.donc supposer que, le but
DU SULFURE DE PLOMB.
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serait de figer plus fortement la matte pour qu'elle pût ensuite laisser écouler un: plomb
plus pur ; mais le refroidissement occasionné par la sortie du fourneau et le mélange avec du, charbon froid, doit suffire de reste pour produire cet effet. 1
Lies
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2°Dutessuage. r substances terreuses et étrangères au
plomb étant maintenant dans une proportion beaucoup plus forte enveloppent et retiennent Je métal; ce qui force; _à. accroître la chaleur, et à:augmenter le ventsuand cela .es.t possible.: Le fourneau dégagét,nettoyé ; on y Jette environ, i,*yan de derbon=:, ce qui l'emplit:, et on. met par-dessus la moitieou le tiers des crasses.
On y- rejette aussi -ce...que l'on écume -sur le plomb, que l'on a SOin.,dentretenir suffisaMment chaud: faisant diUfiu,Ïous la :chaudière qui
le reçoit, et en le recouvrant de quelques
charbons; puis on coule eu lingots. -On-.obtient ordinairement de cette p_remière 'coulée 5.. ou 6 barres, ;OU à-peul-près::150 kilogr., sur :210 ou, 2_20 que fournigeW,tout à ce-,fournean la quantit.0.e minerai- grillé:,employé. Ort.a consoin;né ,,poUr obtenir ce produit, 75(à 80 kilogr.
de charbon. Quand.,,lg,' première charge est, descendue convenablement , c'est-à-dire à-peu-près au, bout d'une- demi-heure, on ajoute van de charbon, et par-dessus le restey,des crasses. Quand ces
dernières sont trop abonçlantes pour-en-faire une seule ,charge, on en,l,aisse une partie qui, jointe à d'anciennes crasses provenantes,:d'une