Annales des Mines (1817, série 1, volume 2) [Image 220]

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CARACTkRES PHYSIQUES

même lorsqu'on emploie des corps qui appartiennent à une seule espèce, parce que d'une part le plus ou moins de pureté de ces corps,

et d'une autre part l'état hygrométrique de

l'atmosphère, influent sensiblement sur la durée de la vertu électrique. Aussi me suis-je borné

à indiquer cette vertu pour les circonstances où le caractère qui en dépend peut être employé avec avantage, savoir celles où les corps que l'on compare étant compris dans un même genre, présentent de grandes différences rela-

tivement au temps pendant lequel ils

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ce qui est le cas de la plupart de ceux que l'on. range parmi les pierres précieuses. 6°. L'électricité acquise par la chaleur. On trouvera dans les Annales du Muséum d'Histoire naturelle (tome XV, page ), la description et l'usage des instrumens dont je me sers pour reconnaître l'existence de cette propriété, et pour déterminer les positions des pôles électriques. Parmi les corps que l'on travaille comme objets d'ornemens , il n'y a que les tourmalines et les topazes qui soient douées de la propriété

leur vertu, comme lorsque l'un de conservent ces corps

dont il s'agit. Je l'ai reconnue dans toutes lee

relatives à la propriété dont il s'agit, je laisse la pierre en contact avec un corps métallique non isolé (t). J'ai remarqué que dans ce cas il n'y avait pas une grande différence entre la durée de l'électricité dans certains corps, et celle qui aurait eu lieu s'ils avaient été isolés, tandis que relativement à (l'autres corps d'espèce différente, le défaut d'isolement diminuait dans un rapport très-sensible la durée des effets ; d'où il résulte que cette manière d'opérer fait mieux ressortir la distinction que la faculté

rente à la nature des corps, il y a des topazes qui, probablement par l'effet de quelque cause accidentelle, ne donnent aucun signe d'électricité lorsqu'elles ont été chauffées; telles

est un diamant ou un cristal de roche, et l'autre une topaze sans couleur. Dans les expériences

conservatrice de l'électricité met entre les corps

dont il s'agit. Je n'ai cité que des résultats d'expériences faites sur des corps idio - électriques, qui n'avaient pas besoin d'être isolés, (1) Si la pierre est montée, je la place de manière que sa monture touche le corps conducteur; et si elle est à nu, le contact se fait par la surface opposée à celle qui a été frottée.

tourmalines que j'ai essayées jusqu'ici, de quelque pays qu'elles eussent été apportées. Mais quoique je sois porté à croire qu'elle est inhé-

sont certaines topazes de Saxe et la plupart des topazes limpides du Brésil, nommées gouttes d'eau par les lapidaires portugais. Le refus que fait ordinairement cette dernière de s'électriser par la chaleur est d'autant plus propre à exciter

la surprise, que les topazes sans couleur de

Sibérie, non-seulement acquièrent très-sensi-

blement la vertu électrique par le même moyen, mais qu'elles la conservent beaucoup plus long-

temps que les tourmalines; en sorte que quel-' ques-unes m'ont offert des signes d'électricité vingt heures après le refroidissement. Quoi qu'il en soit, le caractère dont il s'agit s'est soutenu constamment dans toutes les w-' pazes du Brésil que j'ai soumises à l'expérience ;

soit celles dont la couleur est le jaune plus

ou.