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LOIS, DÉCRETS ET ARRÊTÉS
poraire, ils ne sont astreints qu'à porter un seul fanal, disposé de manière à montrer un feu vert à droite et un feu rouge à gauche. Les angles de visibilité, dans le plan horizontal, doivent être ceux prévus pour les ballons dirigeables. En ce qui concerne les angles de visibilité dans le plan vertical et le minimum de visibilité des feux, il est simplement recommandé de se rapprocher autant que possible des règles qui ont été prescrites pour les ballons dirigeables. Feu des ballons libres. Art. 4. — Les ballons libres doivent avoir, prêt à servir, un fanai à feu blanc et le montrer à l'approche d'un autre aéronef. II. SIGNAUX PHONIQUES.
Art. 5. — a) Par les temps de brouillard, de brunie, de bruine, de neige ou pendant les forts grains de pluie, les ballons dirigeables doivent, tant de jour que de nuit, faire usage de signaux phoniques puissants discontinus. 6) Dans les mêmes conditions, les ballons libres devront faire usage de signaux analogues, lorsqu'ils seront dans le voisinage d'aéronefs à moteur. c) Les règles ci-dessus ne sont applicables aux appareils d'aviation que dans la mesure du possible. III. RÈGLES DE ROUTES ET DE MANŒUVRE.
Art. 6. — Les aéronefs à moteur doivent toujours s'écarter des ballons libres; les aéroplanes doivent toujours s'écarter des ballons dirigeables. Art. "I. — Un aéronef à moteur doit toujours se tenir à une distance d'au moins 100 mètres de tout autre aéronef. Art. 8. — Lorsque des aéroplanes se trouvent à des niveaux différents de moins de 100 mètres, ils doivent s'éviter dans le sens horizontal comme s'ils étaient à la même hauteur. Art. 9. — Si deux aéroplanes suivent où à peu près la même direction, avec des vitesses différentes, cefuiqui est en arrière, s'il est le plus rapide, doit manœuvrer pour s'écarter de l'autre, dans le sens horizontal, en obliquant à gauche. S'il juge utile de manœuvrer dans le sens vertical, il ne peut le faire qu'en montant. Art. 10. — Si les deux aéroplanes suivent des routes obliques, l'une par rapport à l'autre, l'aéroplane qui voit l'autre à sa droite doit manœuvrer dans le sens horizontal en obliquant à gauche. Quant à l'autre
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aéroplane, s'il juge utile de manœuvrer, il ne peut le faire que de manière à augmenter l'écartemenl des deux aéroplanes. lrl |; _ Si les aéroplanes suivent des directions opposées, ou à peu près opposées, chacun d'eux doit obliquer à gauche. jrt, 12. — Les ballons dirigeables doivent se conformer entre eux aux prescriptions des articles 8 à 11. ^rf i3. _ Lorsqu'un ballon dirigeable a stoppé volontairement, il doit montrer uneboule noire très apparente; il reste dans ce cas soumis aux mêmes règles que les aéronefs en marche. S'il n'est plus maître de sa manœuvre pour cause d'avarie, il doit montrer deux boules noires très apparentes placées verticalement l'une au-dessus de l'autre. Dans ce cas, il est assimilable aux ballons libres. La nuit, dans les deux cas, il ne montre que le feu blanc et est assimilable aux ballons libres. IV. SIGNAUX D'ATTERRISSAGE ET DÉ DÉTRESSE.
Art. 14. — Lorsqu'un ballon dirigeable se dispose à atterrir, il doit : De jour, faire apparaître sous la nacelle un pavillon rouge de forme triangulaire; De nuit, faire clignoter ou agiter un feu blanc, en maintenant allumés ses feux de côté. Art. 15. — a) En cas de détresse au-dessus des terres comme audessus de la mer, un ballon dirigeable doit, dans la mesure du possible : De jour, faire apparaître sous la nacelle un pavillon rouge triangulaire et montrer les deux boules noires superposées prévues à l'article 14; De nuit, fatre agiter ou clignoter un feu blanc, en éteignant ses feux de côté. De jour comme de nuit, il peut, en outre, faire usage d'un signal phonique. , b) Un ballon libre en détresse doit : De jour, montrer sous la nacelle un pavillon rouge triangulaire, et, la nuit, agiter un feu blanc. 11 peut, en outre, de jour comme de nuit, faire usage d'un signal phonique. V. EMPLOI DU LEST.
Art. 1G. — Il est interdit d'employer d'autre lest que du sable très fin ou de l"p.au.