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SUBSTANCES MINRALES
RÉ'CilUMENT JACOUVERTES.
qui fait naître l'apparence d'une écorce, ayant une teinte un peu moins foncée que celle cle l'intérieur. Une seconde circonstance porte à croire que les cristaux contiennent en effet une certaine quantité de gangue calcaire intimement mélangée ; c'est la simplicité de la forme constante qu'ils affectent. On sait qu'en général l'interposition d'un principe étranger a la com-
M. Fuchs a trouvé que la gehle(7ilte, réduite en
position chimique des minéraux terreux, rend la forme des cristaux d'autant plus simple , que ce principe est plus abondant : la prehni te et l' axinite en offrent de beaux exemples. D'après ces consi-
dérations, il est à présumer que dans l'analyse précédente la perte par la calcination a été en grande partie occasionnée par un dégagement d'acide carbonique, et non par une vaporisation d'eau ou d'autres matières volatiles inconnues. Si on admet cette supposition très-probable, il faudra diminuer la quantité de chaux obtenue d'environ un huitième, fraction correspondante à la portion qui doit être mélangée à l'état de
chaux carbonatée. Alors on trouvera que la bgeblénite est, à très-peu de chose près, composée comme l'idocrase. Cette induction ac-
querra un nouveau degré de probabilité, si on se donne la peine de comparer les propriétés physiques et géométriques des deux substances, ainsi que le caractère de fusion. On reconnaîtra
qu'il n'existe entre 'elles que des différences extrêmement faibles, qu'on peut, avec raison meure sur le compte des modifications ordi-
naires, que les localités et les gangues diverses impriment aux individus dépendans d'un même
type spécifique. Voici d'ailleurs un dernier -terme d'analogie, qui pourra paraître concluant
poudre impalpable, se dissolvait avec facilité dans l'acide muriatique aidé de la chaleur, et que la dissolution était susceptible de se résoudre
en gelée. J'ai reconnu la même propriété dans l'idocrase de la vallée de Barrèges (Pyrénées), dont la gangue est calcaire, et je ne doute pas qu'elle ne soit commune à toutes les idocrases. Je ferai remarquer, du reste, que ce petit phénomène n'a rien de très-particulier. Les personnes qui ont essayé de traiter directement les minéraux terreux par l'acide muriatique, savent qu'on peut aisément dissoudre ceux qui ne contiennent qu'une médiocre quantité de silice, et que la présence de cette terre fait tourner en gelée la dissolution lorsqu'elle est suffisamment rapprochée, et que l'acide n'est pas concentrée. De Le nom de cette substance lui a, été donné
P ar VVerner. Elle a été découverte dans la mine de Svvarzemberg, en Saxe. Sa gangue est un talc
chlorite, compact, d'un vert noirâtre, tantôt clair et tantôt foncé, lequel est principalement mélangé de blende brune, de chaux fluatée limpide ou rosée, et quelque peu de cuivre
pyriteux. La cassure irrégulière des masses laisse apercevoir quelques petits dodécaèdres rhomboïdaux , qui sont composés tantôt de blende et tantôt de talc compact pseudomorphiq u e. L'helv»i se montre disséminé dans cette gangue Sous forme de petits cristaux ( t à 2 milLmètres de côté) et dont la figure la plus com-
mune est rares' celle d'un octaèdre irrégulier. Leur couleur est le jaune-brunâtre, tirant tantôt au