Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 10]

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ète.,

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MI DI.IPARTEMENT

entre denx ramifications primitives, dont rune va s'étendre en Languedoc, et l'autre sépare les bassins dui,Tarn et de l'Aveyron, aux environs de Milhau. Du resté; ce n'est pas ici le lieu de m'étendre beaucoup sur la géologie et la topographie de ces montagnes ; je me bornerai à dire que les couches calcaires, dont est formée la chaîne Secendaire qui porte le nom de Larzac, sont faiblement inclinées vers l'est, et que, sur une grande étendue, elles recèlent plusieurs couches de houille qui leur sont parallèles.: il y

a 'souvent deux ou trois couches de ce gnre, séparées entre elles par des lits calcaires; mais

il n'y en a presque toujours qu'une qui puisse devenir l'objet d'une exploitation avantageuse. Ces diverses couches de houille sont encasGisement. trées entre deux lits de schiste argilo-hitumide S giseinens est

neux, par-tout la même.

La puissance des. couches offre rarement des variations considé-rables. La manière dont est composé et réglé le gîte du combustible, eSt en général la suivante 10. Un mur (par7allèle aux couches calcaires

sur lesquelles il repose) de SchiSte argilopyriteux, et souvent bitumineux. Son épaisseiir

varie de 9.0.à. 30 centimètres. Il est souvent Me: langé de houille , etpresque tenjottéS il est par,

tage par une veine de "Oe 'COMbustible., épaiSSe de 5:à 10 centimètres. -29,--Une couche de houille, plus ou moins compacte ,:solide ou friable, Phis du meins mé-

langée de pyrite, d'arile et de schigfe: Sein

épaisseur est fort variable ; Son iitaximiiin est

1, AVEYRON.

de 40 centimètres; le plus ordinairement elle est de 25 à 3o. 3°. Un toit ou couche supérieure de schiste àrgilo-pyriteux, semblable à celui du MUT, et ayant même épaisseur de 25 à 3o centimètres. Ce système, composé de trois couches ainsi disposées, est lui-même intercalé entre les assises calcaires qui constituent les de la chaîne secondaire du Larzac, sommités au - dessus du village de Saint-Georges, et il se prolonge dans là vallée du Gemmi, de là dans celle du. Tarn, jusqu'à là rencontre de la vallée de la Dourbie, dans laquelle on le retrouve constamment, jusque vers Nant et au-delà. C'est dans cette dernière vallée qu'on exploite cette houille sur plusieurs points, dans les communes de la Roque, Saint-Viran , Montméjan, Cantalero, etc. Là houille que produisent ces général de bonne qualité. On nemines, est en peut souvent l'obtenir que menue. En faisant un choix, propre aux travaux des maréchaux. Souelle est

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Qualité de

Commence à devenir très-fréquent dans les usage de Milhau et Saint-Affrique, et dans les villes communes environnantes, où les fabricans de toute

espèce l'emploient journellement. On s'en aussi pour la cuisson de la chaux. Jusqu'à sert pré-Sent on ne l'utilise que fort peu pour le chauffage, qiibique ce charbon brûle fort bien à la -grille:

Lé chiste qui sert de toit et de murà la tendre, fiable en quelques houille, Du schiste endroits, 'mi' nnïài'S souvent aussi dur et tenace. Sa couleur gris foncé au noir. 11 est communémentvarie mélangé dé houille, ct traversé par des veines de -

-èSt argileux,

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