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IVI1NES DE HOUILLE, ALUN , etc.,
DU dPARTEMENT DE L'A1TEYRON;
ce combustible ; quelquefois aussi, mais rarement, par des filets de gypse fibreux. Mais ce qui est le plus important, c'est l'extrême abondance de pyrites de ,fer (fer sulfuré), qui sont disséminées dans toutes les parties du schiste, auquel ces pyrites donnent la propriété, reconnue depuis long-temps, de fournir, .par une longue exposition à l'air humide, une quantité plus ou moins considérable de sulfate d'alumine , et de sulfate de fer, 11 résulte en effet de l'inspection des travaux souterrains, et des haldes où le minerai est déposé au sortir de la mine, qu'il se produit peuà-peu une décomposition générale du schiste : le soufre des pyrites se convertit en acide sulfurique; le fer s'oxide et se combine avec l'acide, pour former le sulfate de fer. Une portion d'acide se combine avec les bases terreuses du
viens de dire ici s'observe dans les galeries d'exploitation qui ont été ouvertes depuis quelques mois, et le minerai effleuri y est recueilli avec soin.
Le mode d'exploitation est celui de tontes les .Exploitaimines, non assujetties au remblai, c'est-à-dire tion. celui en échiquier. Les ouvertures faites suries couches de houille et,de schiste, à diverses époques, sont très-nombreuses, sur-tout aux environs de Lavencas et Féral. Il n'y en a en ce moment qu'une en activité
à Lavencas. Elle occupe ordinairement deux ouvriers pour l'extraction de la houille, qui se vend principalement aux maréchaux de Sain tAffrique.
L'atelier de Lavencas ayant été abandonné, tant à raison de la cherté et de la difficulté des transports., que par l'apport à l'épuisement de la couche principale exploitée depuis plusieurs années, on s'est transporté, en septembre 1812, à un kilomètre environ vers l'est, dans le lieu de Mayrer, où l'on a ouvert des travaux sur
schiste et donne naissance au sulfate d'alu, mine. Un effet fort remarquable de cette action chimique, est celui qui influe sur la cohésion des fragmens de minerai. En effet, les morceaux les plus tenaces, dont la cassure est unie et com-
pacte, se délitent peu-à-peu en feuillets trèsminces ; ils se gonflent, se décomposent, et, si on lesnlaissait suffisamment exposés à l'influence
de l'air et de l'eau, ils se convertiraient tous en
masses presque homogènes de sulfate d'alumine; car on sait que le sulfate de fer se décompose,
après sa formation, par une suroxidation de sa base. Ou trouve souvent des .morceaux de minerai qui ont subi toutes ces transformations, et sont de la plus grande richesse. Je. reviendrai plus bas sur le travail de ces schistes; ce que je
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une couche qui n'avait point encore été trayaillée. -
C'est à Mayrer que sont aujourd'hui les principaux travaux en activité. Ils consistent en cinq ouvertures au jour, qui correspondent à autant de galeries d'extraction, liées entre elles par un
grand nombre de traverses, ce qui forme un système d'exploitation.
Outre cette exploitation, une autre vient d'être ouverte, à la fin de 1815 , un peu audessous et au fond de l'anse qui forme l'étroit