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CAUSES DES v.sottAttorrs
de soude neutre, la quantité d'alumine précipitée est proportionnellement plus petite que dans le cas précédent ; dès-lors il en reste moins libre après la saturation de l'acide borique ,.de et par conséquent l'action exercée postérieurement sur l'alun étant beaucoup moins forte, ne peut donner lieu _à des cristaux con/piétement cubiques. En général, diverses modifications cristalline. plus ou moins remarquables que j'ai obtenues par suite de l'action chimique réciproque de diverses sortes de corps 'réunis dans la même solution, me paraissent ne pouvoir être expliquées que par les variations apportées dans les proportions relatives des principes que renferme la solution ; tels sont , par exemple, les résu- 'fats qu'on obtient de la solution de l'alun dans l'acide nitrique, dans l'acide muriatique , de là solution de sulfate de fer dans l'alcool, l'acide acétique, les variations que présentent le phosphate de soude par plusieurs solutions et cristallisations successives, etc., etc.
(**) Variations occasionnées dans les sels doubles par les dfférences entre les zzan-
Lités relatives des sels composans renfermés dans la solution. 5, 68. Lés expériences précédentes me faisaient connaître que les différences de proportions relatives de base et d'acide pouvaient occasionner des variations de formes dans les différens sels simples, ou même dans ceux qui résultent de la combinaison de deux sels, et qu'on désigne ordinairement sous le nom de sels doubles;
mais à l'égard de ces derniers, il me paraissait
»ES FORMES DES CRISTAUX.
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Important de savoir aussi ce que pourraient produire les différences entre les quantités relatives des sels composans renfermés dans la solution , parce que les résultats devenaient directement applicables, par analogie, à diverses substances minérales, que l'on peut soupçonner formées, à la manière des sels doubles, par la combinaison de deux ou d'un plus grand nombre de substances distinctes, dont l'une ou l'autre a pu être plus ou moins abondante lorsque le corps s'est formé., Les expériences que j'ai faites à ce sujet n'ont
pas été, nombreuses, mais elles me paraissent assez satisfaisantes ; en effet
§ 69. Le sulfate double de potasse et de magnésie affecte, en cristallisant, un prisme rhomboïdal oblique bien complet ( que je considère comme la forme primitive de ce sel), toutes les fois que la solution renferme beaucoup plus de sulfate de magnésie que de Sulfate de potasse. Si au contraire le sulfate de potasse est surabon-
dant , on obtient des prismes modifiés sur les quatre angles solides aigus; dans des proportions intermédiaires, on obtient des modifications diverses sur les arêtes et sur les angles.
§ 70. Le sulfate double d'ammoniaque et de magnésie est aussi dans le même cas ; il affecte en général des formes plus simples lorsque le sulfate de magnésie est plus abondant. Le sulfate double de potasse et de cuivre donne presque toujours la forme primitive, qui est aussi 1112 prisme rhomboïdal oblique lorsque le sulfate de cuivre est en grande quantité dans la solution
et on voit les formes se compliquer à mesure
que la proportion de sulfate de potasse auGmente.