Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 177]

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-d'arcot en morceaux, et un demi-kilogr. dé grenailles qu'on retire des cendres et braises par le lavage; total, 37 kilogr. : d'oit il suit .que cet alliage est composé de 0,80 de cuivre

et 0,20 de zinc, avec un peu de plomb et'

'd'étain, et que la calamine produit dans l'opération environ le quart de .son poids de zinc.. Laiton.

'AVUC LÀ BLENDE.

FABRICATION DU LAITON

On emploie deux compositions différentes pour

faire le laiton; .lune', lorsqu'nir .veut que .cet alliage soit sec, propre à être tourné, et ayant la propriété de .se laisser fendre, scier et perforer sans se déchirer : on le coule .alors grandes planches dites plates, ou en longues, bandes épaisses de 7 lignes dites bandes àfil_;_ l'autre,. lorsqu'on destine le. laiton à faire du;

Iii très-fin et des épingles ;. il. doit être alors

très-ductile et très-tenace, mais en même temps il est ce qu'on appelle gras , c'est-à-dire qu'il -se déchire et empâte l'outil lorsqu'on veut le couper. On le coule enlarges bandes, di teSplanches ordinaires ou bandes à épingles Il entre dans une presse deplatte oulande à fil: 12 kil, de cuivre jarine; de mitrailles jaunes; d'arcot ; 5o

et

du mélange de calainine, du charbon de bois.

De, plus, lorsque la matière est bien fondue . , -

et reume dans un seul pot, on y ajoute 3 kilogr de zinc métallique en morceaux. Le laiton qu'on

obtient pèse, en y comprenant le produit des lavages, 51k.37 , ternie moyen. Cet alliage

contient à-peu-près 0,654 de cuivré et 0,346 de zinc, plomb et .étain, et la calamine rend autant dé métal que dans la préparation de l'arcot.

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Ou met dans une presse de bandes à épingles : 15 kil. de cuivre rosette; 5 de mitrailles jaunes;

20 - d'arcot; 5o

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de rnélange calaminaire ;

de charbon;

de plus on ajoute, au bain métallique : 4 kil, de zinc en morceaux.

On suppose que le produit est aussi de 5T,37; mais comme les rognures et grenailles sont refondues dans les presses de plattes , on n'a pas de moyens de savoir quelle est celle des deux compositions qui donne le plus grand produit. Lorsqu'on écume l'arcot ou le laiton, on en retire des clous, des fragmens de fil de fer, etc., qui proviennent des mitrailles : dans le résida des lavages on trouve quantité de petits grains métalliques ferrugineux qui se laissent enlever par le barreau aimanté, et qui doivent indubitablement leur origine à l'oxide de fer que renferment la calamine et le kiess. Ces faits prouvent que le fer ne se combine point avec le laiton, et en effet on n'en découvre aucune trace dans celui-ci par l'analyse. Cependant il paraît que lorsque le fer est fort divisé, qu'on ne laisse pas le bain assez long-temps en repos, et qu'on ne l'écume pas avec soin, le laiton peut retenir un peu de fer à l'état de simple mélange, et que cela nuit beaucoup à sa qualité; aussi les mécaniciens se plaignent - ils d'y rencontrer quelquefois des noeuds très-durs qui gâtent leurs, outils, etc. Il est facile de conclure de ce qui précède? C mariooirrn-, Tome 111. 3e.