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Mende.
sun LÀ FABracATioN
DU LAITON,:
remplaçant par des substances analogues, telles que le zinc sulfuré. Le zinc sulfuré, plus connu sous le nom vulgaire de blende, est assez abondant en France; il accompagne souvent les minerais de plomb. Le plus ordinairement il est disséminé d'une manière inégale dans la masse des filons. Quelquefois il leur sert en quelque sorte de salbande, ainsi que les mines abandonnées de Pontpéan en offraient l'exemple. On le voit même, quoique ce soit assez rare, occuper presque entièrement l'épaisseur des filons, comme aux environs de Vienne en Dauphiné, et à Auxelle-Haut, près Giromagny, , département du Haut-Rhin (1). Ailleurs il forme des couches distinctes et régulières dans son association avec le plomb sulfuré; du moins on cite plusieurs exemples de. ce genre dans la commune d'Asprières, dépar-
nahnes usages, sans rien changer aux procédés. En vain concevra-t.-ou encore quelques doutes sur cette parfaite identité; ils doivent disparaître devant les expériences décisives faites en grand par M. Boucher. Non-seulement ce fa-. bricant distingué a opéré plusieurs fois avec de la blende de Pontpéan sur des quantités de cuivre égales à celles que l'on emploie dans les PaysBas; mais encore il a converti le laiton qui en est résulté en divers objets manufactures, qui ne laissent rien à désirer ni pour la beauté, ni pour la quantité. Telles sont des planches laminées, des fils, depuis les numéros ordinaires jusqu'aux plus fins, des épingles de toutes les dimensions, et des élastiques de bretelles de tous les numéros. Le zinc sulfuré et grillé a même cet avantage sur certaines calamines grillées, qu'il .est plus
tement de l'Aveyron (2). Enfin, il se trouve aussi quelquefois associé au cuivre pyriteux,
comme à Chessy près de Lyon. L'on voit donc que cette substance est loin d'être rare en France,
et qu'il ne faut plus maintenant que savoir en tirer parti.
La blende pure, et convenablement grillée, est
absolument de même nature que la calamine grillée; elle peut donc servir comme elle aux (I) Le filon que l'on exploitait en ce lieu, pour en ex-
traire la galène argentifère, est bien réglé et connu. sur Une
assez grande longueur. Son épaisseur est de 14 à i 6 décimètres. Il n'a été abandonné qu'à cause de la grande quantité de blende qu'il contenait. On eu voit encore beaucoup sur les haldes.,
Journal des Mines, n°. 4o, tome VII, page 260. (2) Journal des Mines, tome XIX, page 59.
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riche qu'elles, puisque, d'après des analyses faites récemment au laboratoire de l'école des
mines par M. l'ingénieur Berthier, sur la
blende de Pontpéan et la calamine préparée de Limbourg, telle qu'on l'emploie à Jemmape, la première substance tient 0,896 d'oxide de zinc, tandis que la seconde n'en renferme que 0,647. 11 en résulte que si l'on évalue la calamine, grillée à 15 francs le quintal métrique, la même quantité de blende également griqée devrait valoir 20 francs 77 cent., pu en somme ronde :rt francs, Les besoins actuels de nos fabriques étant réputés de 327,600 kilogr. en calamine, ils seraient amplement remplis avec 236,559 kilogr. de blende. Mais cette consommation peut être portée à 657,109 kilogr., en remplacement de Bb