Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 195]

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SUR LA FABRICATION

DU LAITt.

910,000 kilo?» de calamine nécessaire pour une fabrication de cuivre jaune égale à notre

on emploie la calamine, c'est-à-dire un million. de kilogre; nous créerons, avec une valeur brute de 138,000 francs, une matière de fabrication égale à 400,000 kilogr. , dont le prix s'élevera,

consommation.'

Grâce aux expériences de M. Boucher, on

Avantages

frerdne7,eninal: ira bientôt remuer les déblais de plusieurs de

au sortir de nos usines, à 1,600,oco fr., pour être ensuite,. peut-être, décuplé par différens travaux subséquens. C'est ainsi que les mines deviennent réellement la source -de richesses presque incalculables pour les nations qui savent en. tirer parti.

ploi de la blende clans

nos exploitations délaissées, pour y chercher laconfection Je zinc sulfuré que l'on a long- temps rejeté du laiton. comme inutile ; et dorénavant nos concession-

naires .de mines auront grand soin de faire trier et mettre de côté la blende qu'ils rencontreront, certains qu'ils pourront à l'avenir

en tirer un parti avantageux : ainsi une matière

Le Conseil général des Mines a approuvé le

regardée long-temps comme nuisible par les dépenses qu'elle occasionnait en pure perte, pourra contribuer au succès des exploitations mêmes qu'elle fit quelquefois abandonner.

Avis du

rapport rédige par M. l'inspecteur générai Du- ,ci'é','sdeldlesté,i-_

hamel , au nom d'une commission; il a cru de- nes voir y ajouter que le procédé de la fabrication du laiton avec la blende a été depuis long-temps indiqué par les métallurgistes, principalement

La valeur brute de la blende nécessaire à la confection da laitoi . que nous consommons est, comparativement au 138,000 fr. prix et à la teneur de la calamine, de La valeur de la blende nécessaire pour obtenir la quantité de zinc métallique que nous 457,000 employons annuellement, est de

par MM. Jars et Duhamel père ; que plusieurs essais en petit ont été faits au laboratoire de l'école royale des ruines, et on:. donné d'heu-

reux résultats. Mais que M. Boucher, guidé

d'abord par les conseils de M. Duhamel, inspecteur général des mines, et ensuite par ceux de M. l'ingénieur Berthier, a le premier essayé le 4. procédé en grand, en bravant le préjugé gé-

Voilà un nouveau débouché ouvert à nos mines, de

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595,000 fr.

Cependant le gain de l'exploitant sera bien moins considérable que celui du fabricant. En effet, la blende acquiert dans la confection da

néral qui-y était contraire; que les produits de ses expériences ne laissent rien à désirer, tant sous le rapport économique, que sous le rapport de la qualité du laiton obtenu; que M. Boucher a ainsi posé les bases d'un nouvel art qui peut devenir très-avantageux à la

laiton, dont les frais de main-d'oeuvre ét de

régie sont au plus de 5 francs par quintal, une valeur réelle de 160 francs, puisqu'elle

ajoute sur cette quantité de matière fondue un.

France, en l'affranchissant d'un tribut qu'elle

poids de 40 kil%F., qui valent environ 4 fr. chacun. Ainsi fabriquons nous-mêmes tout le 1,;tnn nue nous consommons, et pour lequel

paye à l'étranger, et en donnant les moyens

de reprendre plusieurs mines importantes, aujourd'hui languissantes ou délaissées, pour eu

re&t

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