Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 268]

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MINEMAIS DE FER

nEs HOLTILLiRES.

3° Le minerai noir bitumineux, proprement dit, participe des caractères que nous venons d'attribuer au minerai compacte Il ne forme guère, d'après cela, une variété distincte, et il ne diffère dé celui-ci que parce qu'il est plus chargé de bitume; sa raclure est plus foncée et même quelquefois entièrement noire. Il se pré-

moitié de leur poids. Pour juger de leur qualité métallifère, il faut les griller et examiner le résidu qui, écrasé, est d'un rouge-brun très-attirable à l'aimant. Il est à craindre que ces minerais ne contiennent quelquefois du phosphore, et il convient de les employer avec circonspection. Cependant, sur plusieurs analyses qu'on a faites, on n'y a découvert ni phosphore, ni magnésies et les culots d'essai obtenus au creuset ont paru de bonne qualité. On voit peu de ces

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sente en masses arrondies comprimées, placées isoUrnent au toit eu dans l'intérieur des couches de houille., ou bien enfin séparant deux espèces de houille quelquefois superposées dans la même COU che. Ces sphéroïdes sont encroûtées de schiste noir et pèsent souvent plusieurs quintaux ; ils sont tenaces, résistent à l'outil, et les mineurs

de la Loire les appellent chiens; d'autres fois, ils sont très-aplatis , se trouvent sur plusieurs rangées les unes sur les autres, et font partie de ce qu'ils appellent mairins, qui sont des noyaux de grès ou de schiste argileux endurci, qui encombrent certaines couches de houille, regardées par cette raison comme des mines d'une mauvaise exploitation. Souvent ces mairins sont entièrement stériles; ruais quand ils sont durs , que leur texture est compacte et que leur pesanteur spécifique est de 5,00 à 3,20, ils constituent de véritables miner7ais de fer. Chauffés dans un vais-

seau couvert, ils perdent de 0,50 à o,35 de leur poids., et laissent encore un résidu carboneux 4:',1'analyse. Ils rendent de 0,26 à 0,50 sur le minerai - cru-. Si leur couleur est entièrement eoire , et-si leur texture 'est lâche, ils pèsent moinsnle4rois fois le poids de l'eau , et peuvent alors être fort richesals sont, dans ce cas, surchargés debitume,.dperdent.au grillage près de

, masses appelées chiens à Rive-de Gier; tandis qu'il

s'en trouve assez fréquemment dans quelques

mines de houille aux environs de St.-Etienne, où il existe d'anciens travadx abandonnés , entièrement remblayés de mairins mélangés avec des minerais. Mais ces minerais contiennent souvent des pyrites, et il devient alors assez embarrassant de les traiter, à raison d'un triage soigneux auquel il faut les soumettre.' 4°. Les minerais de fer qui ont la -forme exté-

rieure de végétaux n'ont point encore été considérés dans Peurs rapports d'utilité.- Ils sont plus rares que les au tres espèces, parce qu'on a moins

occasion de les rencontrer dans leur- gisement. Nous ne prétendons point décrire les espèces végétales auxquelles les empreintes ont appartenu; ce travail embrasserait cependant une botanique souterraine du plus grand intérêt. Nous dirons seulement que les espèces nous ont paru assez limitées dans leur nombre, et appartenir à des familles de plantes dont les analogues n'existent plus, du moins dans nos climats. Nous .avons sur-tout été frappé de leur identité', par-tout of.1 nous avons eu occasion-de les observer en France