Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 269]

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MINETIAIS DE FER.

DES HOUILLhES.

et en Angleterre. Ii résulterait de cette observa-;

diamètre varie depuis quelques pouces jusqu'à

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lion que les terrains houillers sont non-seulement 'caractérisés par un grès, par des schistes, et par un minerai de fer d'espèces particulières, mais le sont encore par la nature de ces végétaux, et conséquemment par le climat qui rendait le sol.propre à les produire à l'époque ces immenses dépôts ont été formés. La texture 'ligneuse de ces végétaux a le plus souvent entièrement di,paru ; il ne reste que l'empreinte de

l'écorce, l'intérieur étant occupé tantôt par un grès à gros grains, semblable à celui du terrain environnant; tantôt par un grès très-serré, argileu

imprégné de carbonate de fer et de bitume;

tantôt enfin par du minerai compacte .gris ou noir., auquel se rapportent tous les caractères spécifiques .appartenant à ces variétés. Ces mine-

rais sont toujours enveloppés d'un enduit schisteux noir, et même de houille, formant la partie

du moule qui a reçu le détail de l'empreinte. En creusant. des puits pour l'exploitation de la bouille, il n'est point extraordinaire de trouver

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plus d'un 'pied ; mais ils sont plus ou moins aplatis dans le sens des couches. Les mineurs en augu-

rent favorablement, et les regardent comme les approches d'une couche de houille; quelquefois même ces matières font partie du toit. Elles sont alors surchargées de bitu me, et conservent souvent intérieurement leur texture ligneuse ; elles se divisent alors de préférence longitudinalement, tandis que, lorsqu'elles ont la texture compacte, elles se cassent en travers. Il y elia de fort riches; elles renferment souvent des veines depyrites; mais il paraît que lorsque les minerais sont très-bitumineux, le soufre est très-facilement dégagé par le grillage. Un semblable échantillon, avec des fibres peu marquées, pris à la mine dur Soleil, près St.-Etienne , et ayant pour pesanteur spécifique moyenne 5,150 , a donné les résultats suivans : Perte au feu en Vaisseau clos, 0,48; résidu' charbonneux à l'analyse, 0,08 ; fonte de fer, 0,50 sur la matière calcinée, et 0,26 sur

la matière crue; silice et alumine, 0,c2; carbonate de chaux, 0,15; carbonate de magnésie,

des amas assez considérables de ces moules de végéti:ux renversés les uns sur les antres, et traversant le puits. On les casse par tronçons pour

La matière n'a pas fondu seule ni avec addition

ment; mais ils se prolongent beaucoup au-delà et

un mélange de 0,28 de silice, et de 0,19 (Valu-

les extraire dans l'espace réservé au creuse-

appartiennent indubitablement à des corps de

végétaux entiers de toutes grandeurs (1). Le

(i) M. Voigt, dans son Traité sur la houille et les bois bituMineux, dit: «que les plantcs d'un certain volume sont debout verlicalcment traversant les couches de 'grès avec tige remplie de matières provenant du terrain environnant',»

0,015, et acide phosphorique un centième.

de chaux ; mais l'essai a parfaitement. réussi avec

ce qui indiquerait que ces plantes sont restées dans leur posi-

tion naturelle (Journal des Mines, n°. CLVII, p. 44). J'ai également observé ce fait dans les environs de Saint-Etienne. Il y aurait deux manières d'être de ces vestiges de plantes, qui se rencontrent quelquefois dans le même bloc de pierre; il se- i-ait très-curieux de se rendre compte des circonstances qui leur sont propres.