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EXTRAITS DE 'JOURNAUX.
magnésie la composition de la magnésie, trouve être de : Magnésiure. Oxigène.
0,49174 0,50826
Ces résultats diffèrent beaucoup de ceux qu'ont obtenus, jusqu'à présent, la plupart des chimistes, et de ceux qui ont été présentés par M. Berzélius. M. Longchamp engage les savans à faire de nou-
velles recherches à ce sujet. 9. Premier mémoire sur la dissolubilité des sels dans l'eau ; par M. Gay- Lussac. ( Annales de Chimie ,. tome XI, page 296.) La solubilité des sels dans l'eau varie avec la température. M. Gay-Lussac a entrepris de déterminer, par l'expérience, la loi de solubilité pour un grand nombre de sels, et il représente ces lois par des courbes construites en prenant pour abscisses les degrés de température, et pour ordonnées les quantités de sels dissoutes par cent pat-Lies d'eau; de sorte qu'ayant déterminé la solubilité pou r un certain nombre de degrés de température, on Irou ve facilement la solubilité corres-
pondante à un degré déterminé intermédiaire. Pour déterminer par expérience la quantité d'un sel que l'eau peut dissoudre, M. Gay-Lussac, ayant saturé l'eau de ce sel à une température -
déterminée, prend un matras de la capacité de
it5o à 200 grammes d'eau, et dont le col a de 15 Ù 20 centimètres de longueur. Après l'avoir pesé vide, il le remplit au quart environ de la dissolution saline, et il le pèse de nouveau. Pour évaporer l'eau , il saisit le matras par son col avec des pinces, et il le tient sur un brasier ardent SOUS
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un angle de 45°, en ayant l'attention de le remuer continuellement et de donner au liquide un mouvement giratoire, afin de favoriser l'ébullition et de prévenirles soubresauts qui sont fréquens pour quelques sels, dès que par l'évaporation il commence à se déposer des cristaux. Lorsque la masse saline est desséchée et qu'il ne s'en dégage plus de
vapeur d'eau à une chaleur presque rouge, il
souffle dans le matras avec un tube de verre adapté à l'extrémité d'un soufflet, afin d'en chasser la va-
peur aqueuse, et il le pèse. On obtient une dissolution saline parfaitement saturée, des deux manières suivantes : En faisant chauffer l'eau avec le sel, et la laissant refroidir jusqu'à la température pour laquelle on cherche la solubilité ; ou bien en mettant dans de l'eau froide un grand excès de sel et en élevant graduellement la température. Dans chaque cas, il faut maintenir constante la température finale pendant deux heures au moins, et agiter fréquemment la dissolution saline pour être bien assuré de la parfaite saturation. M. Gay-Lussac a reconnu, par des expériences directes, que ces deux procédés donnent absolument le même résultat. Par saturation, on doit entendre le terme auquel le dissolvant, toujours en contact avec le sel, et la température étant invariable, ne peut plus ni en prendre, ni en abandonner aucune portion. Mais une dissolution saline peut abandonner du sel sans que la température change, soit en y plongeant des cristaux de ce sel, ou un corps solide hérissé d'aspérités, soit en l'agitant; elle doit être alors considérée comme sursaturée. La sursaturation n'est pas un terme fixe ; la cause qui la produit n'est pas chimique, et elle est la même