Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
SUP. LE TRAVAIL
DE L'A CIER .
construites en briques réfractaires ou en une sorte de grès capable de résister au grand feu. Ces caisses (fig. 4, Pl.V1l, 4e. livr. , a19), ont, dans oeuvre, environ 12 pieds de long sur 2 à
C'est avec des barres transversales et scellées de distance en distance dans les parois du foyer, que l'on ferme la grille du cendrier. Sur ces espèces de sommiers sont placés des barreaux mobiles en fer fondu, qui soutiennent la houille. Le four est voûté, et a près de 6 pieds d'élévation, ce qui permet (l'arriver aux caisses et d'y arranger commodément les barres pour la cémentation ; enfin, pour le dégagement de la
248
+ de large et 3 de hauteur; elles peuvent contenir chacune 5,000 kilogrammes de fer (i). Pour cémenter le fer, on le réduit en barres de 4 à 5 lignes d'épaisseur, de 3 à 4 pouces de large, et de la longueur des caisses. On les ar-
range avec soin, de champ et à plat, sur des lits de poussière de charbon de bois assez grossièrement pilé, et on les espace également, de manière qu'il y ait autour de chaque barre 5 à 6 lignes de charbon. Le lit du fond, ainsi que le
supérieur, a beaucoup plus d'épaisseur, et le
dernier est recouvert par 6 pouces de sable mêlé d'argile et bien battu, afin de prévenir la dissipation du carbone, et que l'air ne puisse s'introduire dans la caisse et consumer le charbon. On soutient et l'on accote les caisses avec des briques ou des pierres réfractaires, espacées de manière à former des conduits par où la flamme
circule et échauffe également la masse dans le pourtour. Le foyer, qui a 18 à 20 pouces de large, est placé au-dessous et entre les deux caisses ; il traverse le four d'un côté à l'antre, de sorte qu'il a deux ouvertures par où se jette la houille, ce qui permet de la distribuer également. Dans les fours à trois caisses il y a deux foyers.
(s) Ces caisses diffèrent peu de celles que l'on trouve représentées dans le Voyage métallurgique de Duhamel, dans la Sidérotechnie, etc., etc.;
249
flamme, il y a 8 ou Io petites cheminées qui passent par les pieds droits et sortent à la hauteur des reins de la voûte. Tout le four est enveloppé d'un cône, comme
on en voit dans les verreries et les poteries ; mais ce cône est moins élevé, n'ayant guère plus de 55 pieds d'élévation; il est destiné à augmenter le tirage et à égaliser la distribution du
calorique, en abritant parfaitement toutes les
issues par où la flamme s'échappe. On allume je feu, on l'augmente progressivement, et on l'entretient dans la même intensité pendant six, sept et quelquefois huit jours, suivant la quantité et l'épaisseur des barres que contiennent les caisses, et l'espèce d'acier que
l'on veut fabriquer. Afin de pouvoir suivre des progrès de l'opération, et reconnaître le moment où elle est terminée, il y a sur le devant du fourneau, à différentes hauteurs, des ouvertures qui communiquent avec l'intérieur des caisses; on les débouche, et l'on retire des barres d'essai, dont l'extrémité est engagée dans le canal de l'ouverture, rempli de charbon comme la caisse. Par l'état de ces barres, on juge des autres. Des boursoufflures , ou bulles plus ou moins