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DU PLOMB eintomATL
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structure optique et la forme primitive ; mais
CRISTALLISATIONS L
Ainsi, la face
D
qui fait avec M
de
4 5
145°. 48' et la face Bt, qui faitl'anglede145°. 8r,
ne peuvent être confondues, parce que leurs
arêtes de jonction sont parallèles aux côtés de la
base, côtés qui font avec ceux du prisme des angles
plans inégaux. Dans le premier_ cas, l'arête de Jonction de la face t donne avec G un angle de 800. 47' et avec H un angle de 90°. 13'; dans le second cas, l'arête de jonction de la face t' donne précisément l'inverse. J'ai cru nécessaire de donner quelque étendue à cette digression, parce que si l'objection sur laquelle elle repose était fondée, il en rejaillirait une incertitude continuelle sur les principaux résultats de la cristallographie Les travaux des physiciens, sur les rapports qui existent entre l'action de la lumière, et la forme des milieux qu'elle traverse,ont acquis trop d'importance pour qu'il soit possible de n'en pas tenir compte; on négligerait par-là l'un des plus forts argumens qu'on puisse donner en faveur de la cristallographie. Prenons pour exemple le plomb chromate. M. Brewster a observé qu'il avait deux axe S de double réfraction : cette structure .Qptique est incompatible avec celle d'un prisme droit à bases carrées; et M. Haüy _a de son côté adopté définitivement un prisme oblique qui s'accorde parfaitement bien avec les deux axes. Si nous avions pu disposer de cris-. taux assez transparens pour se prêter à des expériences exactes, il n'y a pas de doute que nous CUSSiODS trouvé une symétrie parfaite entre la
l'existence de deux directions dans lesquelles la double réfraction est nulle, suffit déjà pour montrer la concordance que nous avons en vue d'établir. Ce n'est pas ici la place d'entrer dans de
plus grands détails, on les trouvera dans les beaux travaux de M. Biot et dans les curieux Mémoires publiés par M. Brewster. Je me con-
tenterai d'ajouter un seul mot à ce sujet; le
plomb chromate est dichroïte; des cristaux bien - purs, vus par transparence perpendiculairement aux faces du prisme, présentent, suivant la pos sition qu'on donne au cristal, tantôt une couleur rouge, tantôt une couleur orangée. M. Biot qui, le premier, a observé que la propriété du dichroïsme était commune à beancoup de S'u bs-
tances douées de la double réfraction, a bien voulu, à ma prière, me donner les moyens d'étudier, sous ce rapport, le plomb chromate. Un cristal placé contre une carte dans laquelle on: avait pratiqué un petit jour,. a présenté, en le resardant au travers d'un prisme de chaux carbonatée., deux images distinctes, l'une rouge , l'autre orange; de plus amples explications sur ce genre d'expériences, se trouvent renfermées dans une note fort curieuse, insérée par M. Biot dans le Bulletin des Sciences de la Société Philomatique , pour le mois de septembre 1819.
Plusieurs minéralogistes ont dit que les
peintres russes faisaient un grand usage, dans leurs tableaux, de la belle poussière orange qu'on obtient par la trituration des cristaux de
plomb chromate. MM. T6pffer et Massot peintres trop connus pour que je m'arrête à parler ici de leur talent, ont fait plusieurs essais infructueux sur cette couleur. Exposée au so-